Histoires de Thé

Éditorial

- Hector Lepère Rédacteur en Chef

Avec ce quatrième numéro, nous entamons une nouvelle destinatio­n de thé, et pas des moindre : la luxuriante Taïwan.

C’est aussi l’occasion de mettre au devant une famille de thé qui m’est chère, les thés Wulong ou Oolong dont l’île s’est notamment fait la spécialité et dont les entêtants parfums sont sources de multiples délices.

Vous qui me lisez êtes peut-être aussi sensible à la cause de ces thés que l’on appelle "nature". Une étiquette qui permet de différenci­er les thés d'origine de leurs cousins aromatisés. Il faut dire qu’en France, le thé pour attirer notre attention doit souvent se parer de parfums opulents obtenus à coup d’huiles essentiell­es et de pétales colorés.

Mais il est de certains thés charmeurs qui lorsqu'on leur accorde un semblant de notre attention parviennen­t instantané­ment à nous envoûter. Et à ceux qui veulent bien les suivre de notes en notes au grès des infusions, la course du temps semblera comme suspendue leur révélant ainsi la beauté de l'instant.

Le mot est lâché. Beauté.

Est-ce donc un hasard si le Bai Hao Wulong est aujourd’hui davantage connu sous son surnom d’Oriental Beauty ou Beauté Académique... Je ne pense pas.

Le Bai Hao Wulong est un thé que l'on peut bien sûr ne pas aimer mais dont on ne peut ignorer la puissance aromatique. De ses seules feuilles sèches, émane un parfum dont la finesse et la richesse n’a rien à envier à un parfum de femme. Et comme lui, il est capable de nous faire tourner la tête.

Un peu, beaucoup, à la folie….

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