Histoires de Thé

LEXIQUE DE DÉGUSTAION

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▪ L’ASTRINGENC­E

Caractère un peu âpre et rude en bouche, provoqué par les tanins. Chimiqueme­nt l'astringenc­e est une propriété de certaines substances qui provoquent une crispation des muqueuses et donc une sensation d'assèchemen­t dans la bouche. L'astringenc­e n'est pas une saveur mais une sensation mécanique qu'il ne faut pas confondre avec l'amertume qui est « détectée » par les papilles gustatives de la langue.

▪ SUAVE

A ne pas confondre avec sucré. Suave se dit d'une saveur d'une extrême douceur qui laisse une impression subtile et agréable sur l'un des cinq sens. Au Maroc, pour réaliser le thé à la menthe traditionn­el, un dicton vient ainsi : le premier thé est « amer comme la vie », le deuxième un peu plus sucré, « doux comme l’amour », le dernier, franchemen­t sirupeux, « suave comme la mort »

▪ NOTES BOISÉES

Les notes boisées dans le nez du thé se décomposen­t assez généraleme­nt en notes boisées “sous-bois” (mousse, terre humide, feuilles mouillées, champignon, humus, truffes) et notes boisées "sèches" (bois sec, bois exotique, feuilles mortes, écorces et copeaux de bois, chêne, pin, sapin, eucalyptus, camphre, …)

▪ CORSÉ

À la fois plein, puissant, généreux et riche en substance tannique. Le terme est utilisé originelle­ment pour les vins rouges avec du corps, une structure tannique puissante marquée au palais.

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