Virus, malwares, ransomwares : que risquez-vous ?
Apartirdumoment où vous utilisez un périphérique connecté à un réseau, vous devez composer avec les risques liés aux virus, malwares et autres ransomwares. Le constat vaut aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. Si les motivations des pirates sont différentes (les données et les secrets des industriel sont une valeur considérable ), les méthodes utilisées pour mener les attaques restent les mêmes. ainsi ,en 2018, internautes et sociétés ont dû composer avec une vague der ançongi ciels. aussi appelés ransomwares,c es logiciels malveillants prennent en otage les données enregistré es sur les ordinateurs et les serveurs. une fois cryptés, ces contenus deviennent inutilisables sans la clé de chiffrement que les auteurs de ces attaques pro posent de fournir contre le paiement d’une rançon. Depuis 2015, les attaques n’ont cessé de se multiplier (leur nombre aurait augmenté de 752% sur la période) et de se perfectionner. Il suffit de se remémorerl’ é pis odewann ac ry, un ransomw are qui a affecté l’ an dernier plusieurs entreprises majeur es du C ac 40, pourtant sérieusement armées en matière de sécurité informatique.
Si les géants peuvent se faire piéger malgré leurs équipes dédiées et leurs matériel set infrastructures haut de gamme, un internaute isolé aura bien du ma là passer entre les gouttes! Selon une étude réalisée parle cabinet américain van son bourne pour le compte des entinelo ne et publiée au mois de juin, les attaques des rançongiciels se propagent de plus en plus rapidement et à plus grande échelle. Si ces menaces gagnent
Le phishing avec ses pièges parfois grossiers continue de frapper fort
en virulence, elles semblent toutefois se faire un peu moins nombreuses. À en juger les chiffres publiés par le dispositif Cybermalveillance.gouv.fr, les rançongiciels représentaient à peine 10 % des déclarations enregistrées sur la plateforme gouvernementale durant les premiers mois de l’année 2018, contre de 30 % à 50 % en 2017. Gare aux applis mobiles ! En janvier 2018, à l’occasion du FIC (Forum Internationaldelacybersécurité),symantecrévélait que plus de 19 millions de Français, c’est-à-dire 42 % de la population française connectée, aurait subi les assauts d’un cybercriminel sous une forme ou sousuneautre.sanssurprise,lephishing continue de figurer en tête du palmarès des attaques les plus courantes. Vous recevez sans doute régulièrement ces mailssupposésémanerdevotrebanque, dutrésorpublicoudevotrefaietvous enjoignantdecorrigervosinfospersonnelles pour débloquer votre compte ou activerunremboursement.audébutdu mois de juin, un faux message de rem- boursement de l’assurance Maladie a ainsi été envoyé à des milliers de Français.selonuneétudedegrandeampleur réalisée par NORDVPN, si 94 % des utilisateurs interrogés affirment ne jamais donner suite à ce type de demandes, il s’avère qu’en pratique 45 % d’entre eux le font quand même.
Votre ordinateur n’est plus la seule cible des virus et des attaques. Les smartphones sont aussi menacés. 3 500 000 nouveaux programmes malveillants visant Android ont été identifiésen2017:ransomwares,adwares(qui affichent des publicités indésirables), spywares (qui vous espionnent). Le plus inquiétant est que nombre de ces menaces proviennent de la boutique applicative officielle d’android ! Un constat qui a poussé Google à muscler les dispositifs de contrôle des applications distribuées sur le Play Store.