UN VRAI SURDOUÉ DE LA PHOTO
Ne vous fiez pas à la fiche technique du Pixel 4a. Malgré son unique capteur, le mobile abordable de Google réussit des miracles de jour comme de nuit.
MILIEU DE GAMME GOOGLE PIXEL 4A 349 €
vec son Pixel 4a, Google réussit l’exploit de surpasser les champions chinois Xiaomi, OnePlus ou Oppo pour ce qui est du rapport qualité/prix. L’atout principal de ce modèle? Une qualité photo exceptionnelle à ce prix, doublée d’un affichage de qualité.
À première vue, le nouveau téléphone de Google semblait pourtant mal armé pour s’imposer. Avec ses
5,8 pouces, c’est l’un des plus petits modèles du moment. En plastique noir, le boîtier est certes léger (144 grammes) mais frêle d’aspect et glissant. Sous le capot, on retrouve une configuration typique du milieu de gamme, avec une petite puce Qualcomm et 128 Go de stockage, sans extension possible par carte mémoire. À ce prix-là, sans surprise, pas de compatibilité 5G ni de Wifi 6 ou de recharge sans fil.
CHAMPION DE L’IMAGE. Malgré cette fiche technique faiblarde, le Pixel 4a surclasse ses concurrents sur presque tous les plans, et surtout en photo. Le boîtier n’intègre qu’un seul objectif à l’arrière de 12,2 Mpixels, en plus de son module de 8 Mpixels pour les selfies. Il ne propose ni ultragrand-angle ni capteur de profondeur. Et pourtant, ce smartphone parvient à produire d’excellents clichés de jour (paysage, portrait, gros plan, etc.) comme de nuit, et peut même capturer une image convenable dans le noir quasi complet.
Un tour de magie réalisé en grande partie avec l’aide d’un solide traitement logiciel qui compense les faiblesses du capteur… ou celles du photographe.
APour détourer un visage, ajouter un effet de flou ou éclaircir une scène sombre, les algorithmes de Google se révèlent d’une bluffante efficacité. Ils exigent toutefois de gros calculs, ce qui peut ralentir la prise de vue. En raison de la puissance modeste de la puce Qualcomm SnapDragon, il faut ainsi patienter plusieurs secondes pour un cliché en basse lumière.
UN ÉCRAN TACTILE OLED RÉACTIF. Aucun ralentissement à signaler, en revanche, pour tous les usages courants, le surf, la bureautique ou même le jeu 3D. Sous les doigts, l’écran tactile Oled répond au quart de tour et offre une excellente qualité d’affichage, même en plein soleil. Niveau autonomie, le bilan est honorable, sans plus. D’après nos tests, la batterie de 3140 mAh tient à peu près 11 heures en utilisation continue avec une luminosité proche du maximum. L’appareil fait cependant bien mieux que son prédécesseur, le Pixel 3a, qui devait obligatoirement être rechargé tous les jours. Comptez 1heure30 pour une recharge complète avec le bloc de 18W fourni.
Enfin, dernier point qui parlera aux amateurs, ce modèle, comme les précédents, bénéficie en priorité de toutes les mises à jour du système, à commencer par le tout nouvel Android 11.
Les performances en photo, l’affichage de qualité, Android optimisé
Le boîtier un peu léger et glissant en main, l’autonomie moyenne