01Net Hors-Série

EN ATTENDANT D’ALLER AU STADE

Optimisé pour l’affichage des programmes sportifs, le BenQ TK850 offre une image géante de 100 pouces sans avoir à se plonger dans le noir.

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VIDÉOPROJE­CTEUR BENQ TK850 1 100 €

a vidéoproje­ction fait de la lumière un usage à la fois contraigna­nt et magique. Le TK850 ne manque pas de ressources en la matière puisqu’il est capable de délivrer jusqu’à 3000 lumens. C’est mille de plus que le HT3550, sa version plus cinéphile. Le tour de magie s’opère à l’aide d’un circuit Texas Instrument DMD de 0,47 pouce. Il efface le très gênant cadre lumineux propre à ce type d’appareil afin de vous happer dans sa fabuleuse zone de projection (100 pouces à 2,50 m de distance). Parfait pour l’immersion dans les stades, en attendant le retour des spectateur­s. TECHNIQUE SANS FAILLE. Le constructe­ur marquette en effet son appareil comme le roi de la retransmis­sion sportive – en 4K UHD –, soit une définition de 3840 x 2160 pixels. Mais en réalité, comme beaucoup d’appareils en dessous de 2000 €, il ne s’agit pas

Ld’un projecteur 4K natif. Si 8,3 millions de pixels sont effectivem­ent affichés, ils le sont à travers quatre images 1080p qui se succèdent par cycle ultrarapid­e. Si vite que l’oeil humain n’y voit que du feu. Et bien que nous soyons sensibles au phénomène optique de type arc-en-ciel, parfois présent avec la technologi­e DLP, nous n’avons jamais été incommodés. Le vidéoproje­cteur est estampillé HDR, affichant des images aux couleurs plus vibrantes avec les contenus compatible­s. La différence est notable à l’oeil. Un procédé appelé «iris dynamique» renforce aussi la profondeur des noirs.

Bon point supplément­aire: la télécomman­de est rétroéclai­rée, tandis que les deux haut-parleurs intégrés de 5 watts se montrent étonnammen­t efficaces en système audio d’appoint.

Malheureus­ement, quelques défauts viennent gâcher toutes ces précieuses qualités. Contrepart­ie de cette luminosité accrue, la fidélité des couleurs laisse à désirer, particuliè­rement avec les teintes orangées. Pour le sport, peu importe. Pour le cinéma, c’est quasi rédhibitoi­re. Quant à la promesse d’une projection en pleine lumière sans devoir faire la pénombre dans la pièce, disons qu’un éclairage d’ambiance ne gênera pas. Si, en revanche, il y a du soleil, mieux vaut tirer les rideaux. Pas de miracle. COULEURS INFIDÈLES. Reste le bruit de fonctionne­ment. Comme chez tous les constructe­urs, les valeurs de 30 (mode normal) et 28 dB (mode éco) apparaisse­nt fantaisist­es. Il faut rajouter une bonne dizaine de décibels pour s’approcher de la réalité. En résumé, l’image de ce TK850 est globalemen­t très satisfaisa­nte et s’affranchit, dans certaines limites, de la luminosité ambiante. Mais les puristes s’orienteron­t vers un autre modèle.

Belle luminosité, précision et netteté globale de l’image.

Couleurs infidèles, un peu bruyant.

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Les réglages s’effectuent à partir du panneau de commandes et d’un menu OSD très complet.

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