PROTEGEZ VOTRE PC ET SES DONNEES
> DIFFICULTÉ VARIABLE > TEMPS VARIABLE > DOMAINE SYSTÈME
Certes, Windows Defender ne date pas d’aujourd’hui. L’antivirus a fait son apparition en 2001, avec Windows XP. Il s’agissait alors d’un programme additionnel à télécharger et à installer, dont le rôle se limitait à repérer les logiciels espions. Il a depuis pris du poids, accueillant régulièrement de nouvelles fonctions et s’imposant comme un module indissociable du système de Microsoft.
Defender peut désormais cohabiter avec d’autres applications de sécurité. En ce domaine, partez d’ailleurs du principe que deux avis valent toujours mieux qu’un! Un temps décriée, l’efficacité du logiciel de Microsoft ne fait plus débat.
Il suffit pour s’en convaincre de parcourir les conclusions de tests effectués par le comparateur d’antivirus AV Comparatives (bit.ly/3rOyvxS) en septembre 2021. Le rapport note que Defender a su détecter 96 % des menaces qui lui ont été soumises en ligne, offrant un taux de protection de 99,97 %. Et il ne dérange pas les utilisateurs pour rien puisqu’il n’a remonté qu’un seul faux positif, contre 9 pour Bitdefender et 14 pour NortonLifeLock. PUCE TPM 2.0. Sous Windows 11, la sécurité a été notoirement améliorée. Defender côtoie d’autres outils, entre le pare-feu et la protection contre les rançongiciels ou les attaques contre les applications. Ce souci de lutter contre les menaces cyber provoque parfois des grincements de dents, notamment auprès des propriétaires de PC mis en service avant 2017, privés de mise à jour vers le nouveau système d’exploitation.
La présence du mode Secure Boot et d’une puce TPM 2.0 constitue en effet des prérequis à l’installation de Windows 11. Or, seuls les processeurs récents intègrent la plateforme TPM 2.0, utilisée notamment par les dispositifs biométriques Windows Hello et le module de chiffrement des données BitLocker. S’il existe des chemins de traverse pour contourner les restrictions et passer à Windows 11, l’opération se fait au détriment de la sécurité. À chacun de choisir ou non de s’engager dans la voie du « quoi qu’il en coûte ».