Peut-t- on encore entreprendre en France ? Ce qu’ils en disent ...
De La Thierry Weill, Délégué Général Fabrique de l'industrie Xavier Fontanet, ancien Président d'essilor, Président du comité d'éthique du MEDEF, animateur du professeur de stratégie à HEC. C'est d'ailleurs sous l'égide de la Fondation HEC qu'il a créé sa
trait aux 12 « Par rapport à l'ouvrage ayant
la bonne raisons d'être français et optimiste,
désormais en nouvelle est que nous pouvons
au fait que l'on rajouter deux autres. L'une due
Il suffit s'intéresse beaucoup plus à l'industrie.
de 2007 où de regarder la campagne électorale
si on regarde celle personne n'en parlait alors que de 2012 il s'est agi d'un enjeu crucial pour les
public qui s'est principaux candidats et le grand
s'y intéresser. vraiment rendu compte qu'il fallait L'autre ayant trait à l'accord du 11 janvier 2013
Alors que relatif à la sécurisation de l'emploi.
syndical l'on avait jusqu'à celui-ci un dialogue
à d'autres complètement paralysé par rapport
s'arcqueboutant pays voisins, avec des politiques
accord permet sur des positions de principe, cet
encore, mais une progression, certes modeste
ce qui concerne néanmoins positive. Alors, pour le désir que l'on prête à de plus
en plus de jeunes ailleurs, j'ai envie de dire que si
on parle entrepreneurs d'aller entreprendre
moins sur en retard, on s'attarde beaucoup beaucoup des trains qui arrivent ceux qui arrivent à l'heure mondialement. Bien évi! Nous comptons dans nos
réseaux des tas de gens qui entreprennent en France et mais cela relève qui réussissent, y compris un peu plus de taxes qu'auparavant, demment, il y a aujourd'hui n'avons pas à
nous ne nous prononçons pas et d'opinions politiques sur lesquelles
démarrant de rien, ce n'est interférer. De toute façon, pour un jeune entrepreneur
avec des gens bien pas encore son problème. moins. Nous avons des atouts en France
vois donc pas pourquoi on y entreprendrait formés notamment, et je ne raisons structurelles qui datent
d'il y a longtemps S'il existe effectivement des n'ont pas
plus difficiles enFrance, ces raisons et rendent les choses un peu mois ! Ainsi, la non flexibilité au
niveau du cadre de la changé depuis ces derniers législation sociale s'avère même si, effectivement un handicap
en raison de son caractère générateur de beaucoup d'incertitudes, assez contraignant et surtout
notable. Dorénavant, je le répète, l'accord du 11 cinq ans avec janvier 2013 permet un progrès d'arrêter une unité ne vit plus pendant un chef d'entreprise obligé
est un peu plus cas de litige, la décision des juges la menace d'un litige. Et en du chef
d'un tarif. Pour le coup, si la responsabilité encadrée avec l'application provisionné dans
celui-ci sait combien il est d'entreprise se trouve engagée,
l'objet d'une seraient contestées ou fassent ses comptes au cas où ses décisions obtenu par la négociation,
il s'agit d'un action judiciaire. Comme tout progrès progrès pour tout le monde. » « Je ne suis plus vraiment positif sur le fait de continuer à entreprendre en France avec la mise en place du nouveau dispositif fiscal. Il faut appeler un chat, un chat ! Lorsque l'on passe la taxation des plus values de 20-25% à 60%, si on est soi-même concerné, cela ne passe pas. D'autant que pour payer l'impôt, il faut générer des plus values. En effet, pour l'acquitter, il y a obligation à vendre des actions. Résultat, l'impôt que l'on paie en réalité s'avère beaucoup plus élevé que le montant figurant sur la déclaration. Le problème en France est que ce mécanisme de surévaluation est passé sous silence. Il n'empêche que cela rejaillit sur les jeunes qui se refusent à le subir et préfèrent partir sous d'autres latitudes. Encore convient-il de faire le distinguo entre deux catégories de jeunes. D'une part, ceux pour qui le travail symbolise un enfermement et dont les trente cinq heures leur ont permis de se réaliser sur la base de leur temps libre. D'autre part, ceux qui ne comptent pas leurs heures, s'impliquent énormément dans leur travail et songent à entreprendre. Cette catégorie de jeunes en effet n'hésite pas à exprimer ses velléités de départ parce qu'ils veulent obtenir une juste reconnaissance de leurs efforts sans se voir écrasés d'entrée de jeu sous les charges. Aujourd'hui, de toute façon, il faut être là où ça se passe. Avec l'explosion entrepreneuriale incroyable qui se produit actuellement en Chine, en Inde et au Brésil, si j'étais jeune, je n'hésiterai pas une seconde à partir. »