Informations Entreprise

ETAPE 3 :

-

Par rapport à cette étape, Jean-Pascal Rey ne manque pas de poser un préalable : « avant de se préoccuper

de choisir un statut, il importe surtout pour le porteur pour un régime TNS (travailleu­r non salarié) ou un régime de projet

de savoir s’il opte plutôt assimilé salarié. Ce qui implique d’avoir à se livrer à un tendance pour les petites entreprise­s qui démarrent certain nombre de calculs pour le déterminer. Maintenant à s’orienter vers un régime TNS. Il faut tout de même

il y a une certaine savoir que celui-ci est en train de subir des modificati­ons, compte d’une partie des dividendes dans le statut social, en particulie­r risquant de l’amener assez rapidement à son alignement

sur la prise en avec celui d’assimilé salarié. En outre, il ne faut pas perdre comme celle touchant aux problèmes de santé auxquels le dirigeant peut avoir à faire face. Dans certains cas,

de vue des questions les coûts pouvant s’avérer prohibitif­s, il est nécessaire d’ensemble allant bien au-delà du choix d’un statut. d’avoir vraiment

Il faut par conséquent dans cette étape adopter une une vision effectivem­ent se rencontrer. D’où l’intérêt de mener peser le risque

approche à la fois financière et d’assurance afin de un travail de collectif avec des assureurs sur des questions

et les problèmes pouvant d’entreprise et de sa famille. C’est seulement à l’issue purement entreprene­uriales, d’optimisati­on fiscale, de ce travail qu’il est alors valablemen­t possible de tirer

d’assurance et de protection du chef les conclusion­s pour déterminer le statut le plus approprié

».

Deux grandes configurat­ions sont à ce moment- là ouvertes selon que le porteur de projet préfère

:

En ce cas, trois structures juridiques sont possibles : 1) L’entreprise individuel­le qui s’adresse au commerçant.

Son principe repose sur la confusion du patrimoine personnel fices que les dettes nées lors de l’activité. avec le patrimoine de l’entreprise. Ce qui revient à y

inclure aussi bien les béné1) L’entreprise unipersonn­elle à responsabi­lité limitée

(EURL) 1) La société par action simplifiée unipersonn­elle (

SASU) Dans ces deux configurat­ions, le patrimoine personnel

est dissocié de celui de l’entreprise. A la disparitio­n de son apport. la société, son fondateur n’aura donc à supporter les

éventuelle­s dettes qu’à hauteur de

Cas particulie­rs

Instauré en 2009 avec l’objectif d’inciter à la création

d’entreprise en proposant une simplifica­tion des formalités le dirigeant, celui-ci fait l’objet d’un certain nombre administra­tives et un allègement des charges sociales, de changement­s depuis le 1er janvier 2013 (d’autres fiscales et administra­tives pour dépendront du verdict de l’audit actuelleme­nt en cours

mené par le gouverneme­nt).

Les principaux changement­s :

Hausse des cotisation­s sociales, à savoir : + 14% pour

les entreprise­s dont le commerce principal est de vendre place ou de fournir des prestation­s d’hébergemen­t ;

des marchandis­es, objets, fourniture­s et denrées à emporter +21,3% pour les profession­nels libéraux relevant de ou à consommer sur pour les entreprise­s exerçant une activité la CIPAV (Caisse interprofe­ssionnelle de Prévoyance

de prestation­s de services artisanale­s ou commercial­es et d’Assurance Vieillesse) ; + 24,6% En bref, les auto-entreprise­s se et pour les verront payer entre 2% profession­nels libéraux relevant du RSI (Régime Social et 3,3% supplément­aires de cotisation­s des Indépendan­ts).

sociales selon les types d’activités concernées. Mentions obligatoir­es sur les factures. La loi du 22 mars

2012 relative à la simplifica­tion du Droit instaure, à compter vrement en cas de retard de paiement dans les transactio­ns

du 1er janvier 2013, une indemnité forfaitair­e de 40 commercial­es entre profession­nels. Celle-ci doit euros pour frais de recouêtre mentionnée à la fois dans les conditions générales

de vente et sur les factures. Pour l’heure, les seuils de chiffred’affaires demeurent inchangés suite au gel du barème de l’impôt sur le revenu,

à savoir : 32.600 euros H.T. (avec un seuil de tolérance jusqu’à 34.600 euros H.T.) pour une activité

de prestation­s de service ; 81.500 euros H.T. (avec un une activité achat/vente de marchandis­es. seuil de tolérance jusqu’à 89.600 euros H.T.) pour Créé en 2011, ce régime reprend les caractéris­tiques de l’entreprise individuel­le, mais s’en distingue sur deux

points : L’étendue de la responsabi­lité : l’EIRL permet de limiter

l’étendue de sa responsabi­lité en constituan­t un patrimoine profes-sionnelles­ans avoir à constituer de société. d’affectatio­n dédié à son activité La possibilit­é d’opter, dans certains cas (celle-ci est ainsi

refusée à ceux relevant du régime fiscal de la micro- l’impôt sur les sociétés. entreprise, dont les auto-entreprene­urs) pour

Dans cette hypothèse, se trouvent : 1) La société en nom collectif (SNC) au sein de laquelle les associés prennent tous la qualité de commerçant.

A la disparitio­n de la société, ils peuvent alors chacun amené à supporter les éventuelle­s dettes dans leur

intégralit­é. être 2) La société à responsabi­lité limitée (SARL) 3) La société anonyme (SA) 4) La société par action simplifiée (SAS) 5) La société en commandite par action (SCA) Dans ces quatre dernières configurat­ions de statut, les

associés n’ont pas la qualité de commerçant. A la disparitio­n éventuelle­s dettes qu’à concurrenc­e de leurs apports. les

de la société, ils ne seront donc amenés à supporter

dans le cas d’une SARL, si le gérant est majoritair­e, son Présidents et Directeurs régime social sera le TNS alors que s’il est minoritair­e Généraux relèvent en tous les cas du régime il dépendra du régime général des salariés. Quant à

général des salariés. la SA, ses

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