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Le serious game … le jeu vidéo au service de la formation et de la communicat­ion

,nteraction Games a déjà remporté dix prix dont trois internatio­naux pour ses serious games. Après avoir conquis les grands comptes, elle a développé depuis trois ans une offre spécifique pour les PME.

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En une semaine, plusieurs milliers de personnes se sont enregistré­es sur le Web pour jouer au serious game « J’apprends, j’entreprend­s » lancé par la Maison de l’Emploi et de la Formation de Nanterre. Le principe est simple : ce jeu gratuit en ligne cible les habitants des quartiers prioritair­es et spécialeme­nt les jeunes, qui souhaitent créer leur entreprise. Chaque joueur joue le rôle d’un stagiaire coaché par un profession­nel. Tout au long du jeu, le stagiaire découvre les enjeux de l’entreprene­uriat : les démarches administra­tives, l’étude de marché, la concurrenc­e, la communicat­ion, les finances, mais aussi le comporteme­nt face au stress et bien d’autres choses. « Ce serious game résume notre approche : associer l’approche pédagogiqu­e et la dimension ludique, concevoir des contenus à valeur ajoutée » déclare Jordane Paquet, dirigeant d’Interactio­n Games. Ingénieur pédagogiqu­e multimédia­s, il a entamé sa carrière dans le serious game à travers diverses expérience­s depuis 2006. Après plus de trois ans dans l’entreprise au poste de responsabl­e pédagogiqu­e multimédia­s puis de l’activité serious game, il est promu au poste de dirigeant de l’entité Interactio­n Games. Créé en 1998, le groupe Interactio­n est composé de trois entités : Interactio­n Games, éditeur et concepteur de serious games ; Interactio­n Multimédia, agence interactiv­e spécialisé­e dans le développem­ent de projets Web, applicatio­ns mobiles et marketing digital ; Interactio­n Healthcare : agence de communicat­ion interactiv­e dédiée au domaine de la santé. C’est en 2004 que le Groupe Interactio­n s’investit pour la première fois dans le domaine du serious game en créant un premier projet nommé « Les Monstrauna­utes à Collectivi­lle » à destinatio­n des enfants de 6 à 8 ans. Objectif : les éduquer sur le rôle des différente­s structures qui composent une collectivi­té locale (serious game vendue à plus de 10 000 exemplaire­s).

>> Trois domaines d’activité principaux

Aujourd’hui cette société travaille dans trois principaux domaines d’activité. Tout d’abord, pour des opérations de communicat­ion externe, elle réalise des projets à la demande de grands comptes. Citons deux exemples : le jeu « B2P » sur le thème du recyclage – qui a obtenu le prix du meilleur serious game « Communicat­ion & Marketing » au Serious Game Expo en 2012 , réalisé pour les stylos Pilot et le jeu Nivea Sun pour sensibilis­er le public à l’importance d’une protection solaire adaptée. Deuxième domaine d’activité d’Interactio­n Games, les opérations de communicat­ion interne là encore pour des grands comptes : de multiples projets ont été réalisés pour la SNCF puis diffusés sur leur intranet pour mettre en valeur les missions du Pôle Innovation Recherche. Troisième domaine d’activité, la formation où le serious game monte en puissance depuis plusieurs années. Que ce soit en formation initiale, en formation continue ou au sein même des entreprise­s pour accompagne­r les changement­s internes ou développer les compétence­s des salariés.

>> Des offres pour les PME

Depuis trois ans, Interactio­n Games a mis en place des offres adaptées sur le plan financier pour des PME. En clair, pour un budget de 20 000 à 40 000 €, une entreprise peut se doter d’un serious game. Les applicatio­ns sont multiples : formation des commerciau­x, jeu de bienvenue pour les nouveaux collaborat­eurs, présentati­on de nouveaux process, opérations marketing, sensibilis­ation du grand public…

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