Cap Vert
Les unes, les Barlavento (littéralement « au vent »), se profilent au Nord. Les autres, les Sotaventos (sous le vent) se dessinent au Sud. Leur point commun : constituer les dix grandes îles qui forment ce pays insulaire au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud qu’est le Cap Vert. Étape incontournable pour les navigateurs à la voile avant la traversée vers les Antilles ou le Brésil, chaque île se révèle comme une évasion à part entière, véritable symphonie de plages désertes, de volcans, de vallées luxuriantes et de cités remontant à l’époque coloniale. Neuf de ces dix îles sont habitées, mais dans tous les cas, leur beauté à l’état brut, aux antipodes des paysages de carte postale, ne s’apprécie que si l’on accepte de ne pas se formaliser du caractère souvent aléatoire des infrastructures tant au niveau des transports que des établissements hôteliers (même si, depuis quelques années, quelques gros complexes essaiment sur les plages) et surtout si on laisse son corazón (son coeur) s’ouvrir à l’incroyable gentillesse des insulaires. Peuple métissé s’il en est, dont la majorité compte dans ses gènes autant d’ascendance portugaise qu’africaine, les capverdiens portent encore très fortement en eux cet héritage lusitanien dont les bases remontent au XVe siècle. Jusqu’alors totalement dénuées de toute présence humaine, les îles du Cap Vert devinrent sous le joug portugais un point de passage de la traite des esclaves avant de se muer en escale de ravitaillement pour les baleiniers et les bateaux de marchandises transatlantiques.
>> Une destination agréable toute l’année !
Jouissant d’un climat tropical sec expliquant les très faibles écarts de température d’une saison à l’autre grâce à