Le coaching pour bousculer la morosité
Après un parcours comme manager dans le monde bancaire puis consultante spécialisée dans la conduite du changement, Anne Delestan a choisi de devenir coach pour partager ses convictions et ses expériences.
S>> Une femme de convictions
ur la homepage du site Web d'Elansité, une phrase s'affiche en haut de page : Pour vous délester de vos amarres et déployer vos ailes. Cette expression résume très bien la philosophie de travail de sa fondatrice, Anne Delestan. « Je bouscule la morosité. Je fais en sorte d'éveiller et réveiller les gens. Je leur explique qu'en face d'un problème il y a toujours une solution. C'est le discours que je véhicule chaque jour». Derrière son sourire, se cache une forte personnalité et un parcours très riche. Anne Delestan a connu trois vies. La première comme commerciale et animatrice d'équipe dans une grande banque, la deuxième comme consultante dans le monde du conseil en ressources humaines et en management. Impliquée sur des fonctions opérationnelles et de développement commercial, elle intervient sur le pilotage et l'accompagnement de projets d'assistance à maîtrise d'ouvrage dans le cadre de fusion, de réorganisation, de réflexion stratégique, de mise en place de systèmes d'information … Elle se spécialise particulièrement sur les projets de conduite du changement et d'accompagnement humain. Elle élabore et commercialise des prestations de formation et de coaching (dynamisation commerciale, montée en puissance des managers, développement du leadership, team building, développement personnel). Elle accompagne également les projets de transition des cadres (outplacement, bilan de carrière) et des organisations. « J'ai eu envie d'aller plus loin et j'ai créé ma structure de coaching tout en me formant à l'université Paris VIII ». Anne Delestan a un caractère bien trempé et des convictions fortes. Tout d'abord, elle explique que l'économique et le social ne doivent pas être opposés : ils peuvent coexister. « J'essaie de décomplexer mes clients en leur expliquant que gagner de l'argent, c'est une bonne chose. C'est une énergie qui circule, se diffuse et profite à chacun et donc au collectif. Nous devons agir pour lui redonner sa légitimité pour mieux s'autoriser à prendre des initiatives, investir, enrichir ». Ensuite, pour elle, travail et bien-être sont compatibles. Enfin, elle explique que nous
avons tout à gagner à faire croître le bilinguisme féminin/masculin, autrement dit la mixité, dans les toutes les sphères de pouvoirs économiques, sociales et politiques. Durant toutes ses missions, Anne s'appuie sur ses expériences professionnelles et personnelles. « Comme j'aime à la dire, je suis née coach le jour où j'ai dû affronter des épreuves personnelles et professionnelles. Ce que j'ai accompli alors pour moi-même, j'ai tout de suite su que cela devait être partagé auprès du plus grand nombre : des décideurs jusqu'aux chercheurs d'emplois ». Cette conviction profonde l'anime chaque jour : ce sont les salariés épanouis, motivés, responsabilisés qui font avancer l'entreprise et il en est de même pour la société. Elle se retrouve particulièrement dans cette maxime de l'anthropologue Margareth Mead : « Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens engagés peut changer le monde, en fait, c'est ainsi que cela s'est toujours passé ». Anne prône en ce sens et oeuvre chaque jour pour inciter à la responsabilité individuelle et la responsabilité collective. Anne est particulièrement fière du travail mené depuis plusieurs années avec le Centre des Jeunes Dirigeants (CDJ). Inscrite comme consultante au catalogue du CDJ, elle intervient dans différentes régions françaises sur les problématiques suivantes : l'excellence commerciale du chef d'entreprise, la communication managériale, la posture commerciale relationnelle et le management commercial.