FLÂNERIES CHAMPENOISES
À 45 minutes de Paris, partez à la découverte d’un vignoble exceptionnel et multipliez les expériences étonnantes au pays des merveilles de Champagne. Suivez le guide…
ENTRER DANS LA BULLE ARTISTIQUE DE RUINART…
Chaque année, Ruinart choisit un artiste pour créer une oeuvre en lien avec la vigne et le champagne. À la veille de son 400e anniversaire, Ruinart a voulu associer l’art, le Développement durable et l’Intelligence Artificielle avec une installation innovante. En septembre 2029, Ruinart, la plus ancienne maison de champagne, célébrera ses 300 ans, une riche histoire partagée avec les artistes, dont Alphonse Mucha dès 1896, et les cartes blanches annuelles confiées à des créateurs. Une manière de rapprocher son patrimoine, son histoire et son savoir-faire par la vision d’artistes qui l’expriment d’une manière singulière à travers leur médium. Pour préparer cet anniversaire majeur, Ruinart a fait appel au duo d’artistes Mouawad Laurier pour créer une oeuvre symbolisant sa sensibilité aux enjeux environnementaux à travers une expérience singulière …
« Retour aux sources ».
On a été envoûté par cette oeuvre, où des millions d’années de sons, de lumières, d’éléments - qui relèvent de l’infiniment grand et les émotions du cycle de la vigne et du champagne de l’infiniment petit - fusionnent en seulement quelques minutes dans cette cathédrale naturelle. On se retrouve aussi à travers les sons, les voyages, des expériences à l’IRCAM, où mille voix s’unissent pour illuminer les âmes dans un voyage entre la terre et l’océan.
Visite des Crayères :
70 € inclus 2 dégustations, une cuvée non millésimée et un Dom Ruinart. 4 rue des Crayères, 51100 Reims Tél. : 03 26 77 51 51.
DÉCOUVRIR L’ÂME DE TAITTINGER
Depuis janvier 2020 et à seulement 40 ans, Vittalie Taittinger a pris la présidence de la Maison Champenoise. Nouvelle gardienne de l’héritage familial, la jeune femme au prénom rimbaldien compte bien poursuivre l’écriture de cette belle histoire initiée par son père lors du rachat de la maison au fond américain Starwood : transmettre avec sens. Rencontre, à l’occasion du lancement de la cuvée 2008 Comptes de Champagne.
Taittinger lance Comtes de Champagne millésime 2008, « reflet de l’exigence, de la passion et de l’âme de la maison », mais aussi, « un voyage dans le temps » en référence à Thibault IV, qui ramena l’ancêtre du Chardonnay des croisades. Quelle est la part d’histoire moderne que contient cette cuvée ?
La part moderne, c’est nous qui la créons en ayant choisi le grand cru chardonnay sur son énergie particulière. Ce sont ses 12 ans de vie entre 2008 et aujourd’hui.
Puisque nous parlons de belle histoire, la vôtre, au sein de la famille Taittinger, est exemplaire : vous avez pris la tête du groupe en janvier 2020, après avoir oeuvré 2 ans au marketing. À l’époque, vous dites avoir dû faire vos preuves pour que votre père accepte que vous (et votre frère Clovis) intégriez l’entreprise familiale. C’est quoi faire ses preuves chez les Taittinger ? Disons que cela a été une sorte de mise à l’épreuve pour vérifier que mon choix était vraiment réfléchi et pérenne ! Or, dès le premier jour où j’ai pris mes fonctions de consultante, j’ai été à 100 % dans l’entreprise.
Vous avez dit aussi que ce rachat de 2006 était une phase de reconquête menée par votre père. Quelle ère ouvrez vous en 2020 ? Celle de la consolidation ?
Pendant plus de 10 ans, nous avons construit tous les outils pour parfaire notre niveau d’excellence. Sur le plan environnemental, nous sommes aujourd’hui certifié HVE niveau 3, s’agissant de la qualité, en dotant la maison d’une autre unité de production et enfin, en termes d’expériences client en ouvrant la maison au public. Aujourd’hui, il reste quelques mètres avant d’atteindre le sommet sur ces différents axes. Taittinger doit devenir une maison connotée durable, trouver l’expression la plus juste sur la qualité et l’habillage de ses bouteilles et enfin, se projeter dans des modèles plus contemporains d’expériences client.
Vous avez désigné votre père comme un guerrier numéro 1. Comment vous désigneriez-vous ?
Je me vois plutôt comme une gardienne du temple, même si l’esprit guerrier va de pair avec ce rôle !
Vous cassez tous les codes et tous les usages de la Champagne : vous êtes l’une des rares femmes à occuper une présidence et qui de surcroît, n’a pas suivi le cursus classique d’école de commerce, mais une formation artistique. L’école Emile-Cohl, spécialisée dans le dessin animé, la bande dessinée et l’illustration à Lyon. Comment distillez-vous cette plus value dans votre présidence ? Elle transpire déjà ! Ce que je suis et ce que je fais me donne de la distance, un regard qui conduit à des prises de décisions différentes. Cela fait d’ailleurs 10 ans que c’est le cas : lorsque j’occupais mes fonctions marketing, nous nous sommes lancés sur le digital sans nous en remettre à une agence et à ses recommandations. Nous avons préféré traiter cela en interne, pour être en phase avec l’esprit Taittinger, opté pour la sensibilité et non les coups de com. Nous avons aussi lancé un blog dans lequel on ne s’adresse pas qu’aux CSP +. Taittinger est une maison incarnée et doit être le reflet de cette façon de parler.
Vous présidez également le FRAC Champagne Ardennes. De quelle façon comptez-vous développer le lien entre l’art et la maison Taittinger ?
Je souhaite choisir des collaborations qui établissent un rapport éloigné des modes du marché de l’art. Faire des choix plus sages que nous révèlerons bientôt.
Vous faites partie d’une association de femmes en Champagne qui s’appelle « Transmission ». Votre idée de la transmission diffère-t-elle de celle de votre père ? Il m’a transmis l’amour du patrimoine, un profond respect du travail et de ceux qui y oeuvrent. Il nous a donné la conviction que ce qu’on fait a un sens. Comme lui, je pense que sans sens, la transmission n’est rien.
Qu’allez-vous y ajouter ?
Ouvrir Taittinger au monde tel qu’il est aujourd’hui, notamment l’environnement.
À votre nomination, vous avez dit que ce n’est pas une personne qui est choisie, mais un principe de fonctionnement. Lequel ?
Le fonctionnement familial. Celui d’une famille élargie dans laquelle il y a par exemple deux DG, mon frère Clovis mais aussi Damien Lesueur. Mon père disait toujours qu’il était le père supérieur de sa communauté de moines. Je ne veux pas être la mère supérieure, mais en tout cas préserver cet esprit de famille.
Existe-t-il des cuvées plutôt masculines ou féminines ?
Taittinger convient vraiment aux femmes. Ce sont des vins propres, clairs, très droits, avec des bulles très fines, comme la cuvée Prélude ou encore Comtes de champagne Blanc de Blancs. D’autres sont plus charnus, comme la cuvée Millésimé ou Les Folies de la Marquetterie. À contrario, il existe des champagnes plus vineux, capiteux, avec des goûts de terroirs très marqués qui sont plus sur la bête que la lumière.
L’âme de Taittinger, c’est quoi ?
C’est la famille au sens large ! Elle est au centre de tout et préside à toutes les structures et décisions de la maison. C’est un projet qui s’articule dans le temps.
Quel est votre champagne préféré ?
Le Comte de Champagne rosé, un vin d’une sensibilité incroyable !
Taittinger c’est 150 millions d’euros, 230 collaborateurs, 6,5 millions de bouteilles vendues chaque année dans le monde, 288 hectares. taittinger.com
« MON PÈRE DISAIT TOUJOURS QU’IL ÉTAIT LE PÈRE SUPÉRIEUR DE SA COMMUNAUTÉ DE MOINES. JE NE VEUX PAS ÊTRE LA MÈRE SUPÉRIEURE, MAIS PRÉSERVER CET ESPRIT DE FAMILLE. »
ENTREVOIR L’EFFERVESCENCE DE LA BELLE EPOQUE CHEZ PERRIER-JOUËT
Après l’Exposition Universelle de 1900, Paris a gardé la Tour Eiffel, la Champagne, elle, a gardé la Maison Belle Epoque de Perrier-Jouët… L’Art Nouveau a remporté un énorme succès à l’Exposition universelle de Paris et se diffuse en Europe. Perrier-Jouët demande à Emile Gallé de dessiner une bouteille émaillée d’anémones blanches et roses qui deviendra l’emblème de la Maison. Après de longues années de recherches, le mobilier, des objets d’art et les vitraux meublent élégamment cette maison. Gallé, Majorelle, Guimard, Daum, Lalique, Mucha… habitent toujours les lieux. 28 avenue de Champagne, 51200 Epernay Tél. : 03 26 53 30 00
UN MOMENT HISTORIQUE POUR LA MAISON PERRIER-JOUËT
La passation d’un Chef de caves à un autre est un événement majeur dans une Maison de champagne, et pour la Maison Perrier-Jouët, qui n’a compté que sept Chefs de caves en plus de 200 ans, ce moment est historique. En octobre 2020, Séverine Frerson est devenue la huitième Chef de caves, et la première femme à occuper ce poste, en succédant à Hervé Deschamps qui lui transmet son précieux héritage fondé sur le savoir-faire. Entretien croisé.
Comment s’est déroulée cette passation entre vous deux ?
Hervé Deschamps : La passation a duré deux ans de façon à donner les clés du style de la maison. Séverine a une expérience de 20 ans dans le monde du champagne, elle a cette connaissance des dégustations, des assemblages qu’il a fallu compléter et enrichir par la touche Perrier-Jouët. Elle peut s’appuyer sur une équipe qui a l’historique.
Que lui laissez-vous en héritage ?
Hervé Deschamps : Une belle maison dont l’image est très forte, des beaux vins, de très bons potentiels. Elle pourra bâtir ainsi de belles choses et je lui souhaite, comme tout chef de caves, de faire une création. Je lui conseille de garder à l’esprit ces 3 mots : respect, tradition et qualité.
Quel conseil lui donneriez-vous ?
Hervé Deschamps : De suivre le conseil que j’ai reçu de mon prédécesseur en 1993 : « Maintenez Perrier-Jouët à son niveau. Avec de bons raisins, il est facile de faire de bons vins. »
Séverine Frerson, comment vous définiriez-vous ?
Séverine Frerson : J’ai grandi en Champagne dans une famille qui évoluait dans l’univers médical. Ils ont fait construire une maison au pied de la montagne de Reims et rapidement, ils ont eu des amis vignerons avec lesquels j’ai fait mes premiers pas, mes premières vendanges. Ma passion vient de là…
S’agissant des dégustations, je veux aborder le vin avec un côté plus texturé. Je suis plus tactile qu’Hervé qui est olfactif, floral et passionné par la botanique et les jardins. Mon équipe mêlera le langage des fleurs de la Maison Perrier-Jouët à celui des textures. Plus que jamais, nous nous engagerons dans une quête de précision et de perfection.
Je travaille beaucoup ma mémoire, comme un nez dans le parfum et n’ai besoin que d’une seule dégustation pour me souvenir d’un vin.
ÉVEILLER SES SENS CHEZ MUMM
D’abord, les présentations. À gauche, Octave De Gaulle, arrière petit-neveu du général, un designer qui s’intéresse à l’essence d’objets du quotidien, comme la bouteille et le verre. À droite, Gabriel Lepousez, un neuroscientifique qui a consacré quinze ans de recherches sur la façon dont le vin était perçu pendant la dégustation. Au centre, Laurent Fresnet, chef de cave chez Mumm, rejeton d’une famille de vignerons qui élabore un champagne 100% Grand Cru depuis cinq générations. Le but de cette réunion entre des univers aux apparences si lointaines ? Casser les codes, brouiller les pistes, sortir des usages, les automatismes et les habitudes de la de la dégustation pour décupler les sens. « Il est important de comprendre qu’il n’existe pas une seule manière de déguster un vin, chacun vit quelque chose d’unique dans ce domaine, explique Gabriel Lepousez. En changeant quelques paramètres simples, il est possible de créer une expérience plus complète engendrant un plus grand plaisir dans la découverte du vin. » Pour cette expérience étonnante qui fait appel aux cinq sens, chacun s’est vu distribuer son rôle : à Laurent Fresnet le choix des cuvées de la maison Mumm ; à Octave De Gaulle, le design des verres ; à Gabriel Lepousez, le rôle de chef d’orchestre de l’expérience et la manière de « déconditionner » les sens lors d’une dégustation d’un champagne d’exception.
Que n’importe pas le flacon
Pour l’expérience à laquelle étaient conviés plusieurs invités, Laurent Fresnet a choisi trois cuvées représentatives du style Mumm : Mumm Grand Cordon rosé, Mumm Millésimé 2013 et RSRV Blanc de Noirs 2009. Dégusté dans un verre transparent, la fraîcheur et le caractère fruité du Mumm Grand Cordon rosé saute au palais, dans le verre lourd imaginé par Octave, c’est sa profondeur et ses notes prononcées de fruits rouges qui s’imposent. Le Mumm Millésimé 2013 dévoile sa fraicheur cachée et ses arômes de fruits frais dégusté dans un verre blanc alors qu’il offre surtout la gourmandise de ses arômes pâtissiers bu dans un verre transparent. Enfin, la RSRV Blanc de Noirs 2009 laisse éclater sa générosité, sa complexité et ses arômes de fruits murs dans un verre transparent alors que dégusté dans un verre blanc, il exhale des arômes d’agrumes et de pêche confite. Moralité ? « Cette approche innovante permet d’apprécier la richesse aromatique des vins de la maison Mumm dans leurs nuances les plus fines et de comprendre les réactions, surprenantes et très personnelles, que nous avons lors de la dégustation d’un champagne », explique Laurent Fresnet. Fort de ces observations, il a été demandé à Octave De Gaulle d’imaginer deux verres. Le premier présente un buvant lisse et teinté d’un violet dense. Son pied, en inox poli, est lesté, ce qui le rend plus lourd qu’un verre classique. Le second a un buvant sablé à l’extérieur, lui conférant sa couleur blanche avec un effet « givré » au contact de la main et de la bouche. Très léger et au toucher rugueux, il présente une jambe fine et un pied en aluminium.
Six mois de tests
Pour Gabriel Lepousez, les sens sont
subjectifs : « nous ne ressentons pas tous les mêmes choses en buvant le même vin. Des études scientifiques publiées en 2019 démontrent que nos différences dans le domaine des perceptions olfactives sont conditionnées par notre identité génétique. » Mais le neuroscientifique explique qu’audelà de nos gènes, notre mémoire, nos émotions, notre sensibilité et différents facteurs extérieurs – comme l’environnement ou la texture d’un verre – engendrent des
réactions individuelles, personnelles. « J’ai compris de Laurent Fresnet que certaines caractéristiques du vin pouvaient sortir du radar lors de la dégustation dans un verre à champagne classique, explique de son côté Octave De Gaulle. Il était important de concevoir de nouveaux outils pour faire ressortir ces qualités tout en préservant l’intégrité du vin. » Ça n’a l’air de rien, mais il a fallu six mois au designer – prototypes, tests, re-prototypes, re-tests, etc. – pour concevoir les verres permettant une dégustation délicate des vins Mumm. Cette expérience hors normes est surtout due à la personnalité de Laurent Fresnet qui, s’il est la garant d’un patrimoine remontant à 1827, est surtout mu par son sens de l’innovation afin que les différents champagnes dont il a la charge révèlent leur spectre aromatique complet. Quitte à s’entourer d’un neuroscientifique porté au bon sens du terme sur la bouteille et d’un designer ayant auparavant travaillé sur la conception de la bouteille de Mumm Grand Cordon stellar, le premier champagne pouvant être dégusté dans l’espace.
LEGRAND-LATOUR, EXPÉRIMENTER LA CAVE AUX COQUILLAGES
Il y a 45 millions d’années, la Champagne était une immense plage tropicale peuplée d’escargots géants de plus de 40 cm de long. A Fleury-la-Rivière, La Cave aux Coquillages propose une excursion géologique souterraine dans les sables calcaires d’origine. Une extraordinaire abondance de coquillages fossiles est présentée dans la roche tels qu’ils ont été découverts. Un patrimoine naturel impressionnant, qui ravira les chercheurs en herbe, les amateurs, comme les grands spécialistes. Pour vous plonger dans ce lieu historique et naturel, riche en découvertes, La Cave aux Coquillages a créé des espaces réservés à la fouille, au dégagement, à la restauration et à l’étude des fossiles. Vous pourrez ainsi prendre part à toutes les étapes d’une véritable recherche paléontologique… Des chercheurs du monde entier se sont intéressés aux fossiles du tuffeau de Damery qui ont enrichi bien des collections. Plus de 300 espèces ont été recensées. Tamisé et trié le sable révèle une microfaune riche et diversifiée. La Cave aux Coquillages a ainsi pu constituer une riche collection de fossiles reconnue en tant que collection de référence.
41 rue du Bourg de Vesle, 51480 Fleury-la-Rivière Tél. : 03 26 58 36 43. geologie-oenologie.fr
OÙ DORMIR ? Les Avisés
Dans la tradition des maisons d’amis, la famille Selosse vous attend dans une magnifique demeure avec ses dix chambres mêlant un décor classique et d’audace contemporaine, ainsi qu’un restaurant orchestré par le chef Stéphane Rossillon et sa femme Nathalie. Et si vous n’avez jamais dégusté une bouteille de Selosse, vous ne connaissez pas les secrets de la Champagne … 59 rue de Cramant, 51190 Avize Tél. : 03 26 57 70 06
Royal Champagne Hotel & Spa
Ne ratez pas une journée au SPA du Royal Champagne Hotel & Spa ou une nuit dans l’une des 47 chambres et suites, un dîner dans l’un des deux restaurants dont un gastronomique. Un bar, un spa, une piscine extérieure avec une vue imprenable sur le vignoble. Doté de larges baies vitrées, l’hôtel dispose de trois terrasses panoramiques. Quant au spa, géré en collaboration avec Biologique Recherche et KOS Paris, il offre un véritable espace de détente sur plus de 1 500m2 avec 9 salles de soins, une salle de fitness, un studio de yoga. Construit comme un amphithéâtre contemporain, l’hôtel domine les coteaux champenois et toutes les chambres et suites ont une vue imprenable sur un site inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
9 rue de la République, 51160 Champillon
Notre coup de coeur : La Caserne Chanzy
On a déjà parlé de cet hôtel au moment de sa récente ouverture, qui est notre « camp de base » lorsque nous nous rendons en Champagne. Pour rappel, ses 4 points forts : 1. Son emplacement d’exception au coeur de Reims sur le parvis de la Cathédrale, 2. Son histoire, une ancienne caserne de pompiers transformée en hôtel de luxe, 3. Sa brasserie La Grande Georgette, au nom évocateur de la grande échelle des pompiers, 4. Son spa pour nager dans une bulle de bien-être 18 Rue Tronsson Ducoudray, 51100 Reims. lacasernechanzy.com