Le grand jour

En avril, secrètement, je m’étais dit : je serai Belle de jour, joliment apprêtée, maquillée et fardée après des mois de laisser-aller. Et puis patatras : le « jour le plus long » se transforme, jour après jour, en « un jour sans fin », la comédie utopiste de Harold Ramis. Vous vous souvenez bien sûr de ce film où le temps s’est arrêté d’un coup, où un présentateur météo, joué par Bill Murray, se retrouve dans une boucle temporelle au sein de laquelle il revit chaque jour la même journée ? Chaque matin, le réveil sonne, il est toujours la même heure. Les événements du jour se reproduisent comme la veille, telle une impression de déjà-vu. Et ça recommence éternellement… sans fin, avec le sentiment de connaître par coeur une bonne partie des situations de la journée précédente.

Alors, avec un brin de nostalgie, on se souvient du jour d’avant, d’avant tout ça, celui d’il y a 400 jours. On vit au jour le jour, essayant quand même de se projeter vers le jour d’après.

Un peu comme si nous étions à Sainte-Hélène, dernière demeure de Napoléon Bonaparte dont nous célébrons dans nos pages les 200 ans de la mort. Il a dû y réfléchir à son jour d’après, se remémorant tous ses bons moments : « Ma vie est un roman », aurait-il prononcé selon Stéphane Bern, amusée de nous dévoiler quelques bribes de la vie intime de cet illustre personnage.

Alors, puisqu’il va falloir encore un peu patienter, je vous propose de vous informer, de façon ludique et décalée en lisant notre dernier

Infrarouge spécial beauté. La vocation du magazine, imaginé par son fondateur en 1998, reste avant tout de vous divertir et de vous faire découvrir les visages de demain. Ce mois-ci, nous mettons en lumière un jeune talent, Constance Arnoult, belle comme le jour, mannequin et danseuse, tournée désormais vers le cinéma.

Soyons réalistes, car, d’un jour à l’autre, un meilleur avenir va voir le jour. C’est clair comme de l’eau de roche. Pardon… comme le jour.