Infrarouge

ESSAI DE L’AUDI RS e-tron GT AVEC LE CHEF THIERRY MARX

- Par Henri Bonchat

Pionnier de la cuisine innovante, le chef doublement étoilé Thierry Marx est engagé aux côtés du constructe­ur Audi, avec lequel il partage des valeurs communes autour du progrès, de l’engagement durable, de la performanc­e et du design. Ambassadeu­r de la nouvelle Audi e-tron GT 100 % électrique, il se livre à nous pour la première fois sur ce partenaria­t plein de bon sens.

Àquand remonte votre première rencontre avec Audi ? Il y a 20 ans, j’intervenai­s sur un concept lié à la cuisine qui expliquait qu’il n’y avait pas de conflit entre la tradition et l’innovation, et pas de conflit non plus entre le beau et l’utile. Ça a été le point de rencontre avec Audi, dont je suis devenu ambassadeu­r, et ça dure toujours. Ce sont les marqueurs de notre rencontre, nous sommes toujours dans cette dynamique avec un impact environnem­ental fort. Globalemen­t, on voit qu’il y a une prise de conscience phénoménal­e qui n’est pas une option. Audi l’a bien compris et ce modèle e-tron est une signature environnem­entale incroyable.

Quelles ont été vos premières sensations lorsque vous avez pris le volant de l’Audi e-tron GT ? Les premières sensations que j’ai eues dans cette voiture sont un immense confort, un ressenti d’énorme bien-être et de sécurité. Une source d’inspiratio­n aussi. J’apprécie l’étanchéité de l’habitacle, la sécurité passive que m’offre cette voiture. Le silence, la tenue de route, la sensation de pouvoir aller au bout du monde. L’univers de la sciencefic­tion, du spatial, du spatio-temporel. Nous sommes un peu dans Retour vers le futur. Un véhicule de son époque, voire même au-delà de son époque.

Quels détails ont retenu votre attention en premier ?

La ligne, les courbes, l’aérodynami­sme et la forme du véhicule… Cela est superbemen­t attractif !

Quelle est la première saveur que vous procure ce modèle ?

Je dirais plutôt qu’il a une texture. Il utilise des matériaux recyclés avec un impact son très faible. Nous sommes dans les symboles forts de la gastronomi­e : le beau, le bon, le bien sourcé, le bien né, et tout cela avec beaucoup d’élégance.

Quel a été ou quel sera votre premier long trajet ? Cap vers le Sud-Ouest ! Revoir les terres du Médoc, que j’ai foulées du côté de Pauillac et de Saint-Estèphe. Traverser la forêt des Landes en direction du Pays basque et monter au col d’Iraty, puis redescendr­e vers Saint-Jean-de-Luz pour ensuite m’enfoncer dans l’arrière-pays en direction de La Soule, un territoire sauvage qui m’inspire et me touche autant que ses habitants à l’esprit conquérant, solides, sachant regarder la vie en face. On n’est pas dans un univers cosmétique, mais dans un monde authentiqu­ement franc ! Sans oublier d’aller à Pau, parce que les terres du Béarn m’inspirent autant que celles du Pays basque, avec des paysages époustoufl­ants. Je suis pour le slow travel, comme j’ai aimé la slow food. La nature a besoin de temps. J’ai besoin de temps, et ce véhicule reste l’alliance parfaite pour faire des pauses.

À Bordeaux, quel a été le premier vin qui vous a marqué ? Une dégustatio­n d’un Château Latour, face au fleuve, mais aussi le souvenir d’une rencontre merveilleu­se avec un monsieur qui était formidable : Henri Duboscq avec Château Haut-Marbuzet sur le vignoble de Saint-Estèphe entre le fleuve, la terre et l’estuaire. Mes premières inspiratio­ns de cuisine.

Quel a été votre premier engagement durable/écologique ? La création des centres de formation « Cuisine Mode d’Emploi(s) » où

«UN VÉHICULE DE SON ÉPOQUE, VOIRE MÊME AU-DELÀ DE SON ÉPOQUE. »

est enseignée une démarche environnem­entale à la fois responsabl­e et économique. Le tout profit n’est pas une solution. La croissance oui, mais en conscience dans nos actes, et notamment dans nos actes de consommati­on. Quand on pilote ce type de véhicule, on est dans la même démarche et en phase avec ses engagement­s.

Pensez-vous que vous serez le premier chef français à atteindre la neutralité carbone ?

Je n’ai pas cette prétention, mais je tente de me rapprocher le plus possible du score demandé pour atteindre cette neutralité. Toutes mes entreprise­s sont HQE et mettent en place des circuits courts. Cela a nécessité quatre années pour arriver à cette « haute qualité environnem­entale ». Je suis dans cette démarche parce que je la crois juste et équilibran­te pour la vie sur notre planète. Tout le monde a désormais pris conscience de l’impact environnem­ental.

Dans la transmissi­on de votre savoir et de votre savoir-faire, quelle est la première chose sur laquelle vous insistez ?

Le geste, le feu et le temps. Et aussi : aptitude et attitude, attitude et aptitude.

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