FLYING SPUR, LE LUXE CONTEMPORAIN
Imposante et de couleur incandescente, la meilleure berline de luxe au monde s’offre au modeste conducteur que je suis le temps d’un week-end parisien, au départ de la FIA – Fédération Internationale de l’Automobile –, posant de façon rouge audacieuse entre l’hôtel de Crillon, paradis des chanceux acheteurs de Bentley, et l’hôtel de la Marine. Comme dirait Jean-Jacques Goldman, « envole-moi » avec la puissance d’un V8 produisant une puissance de pointe de 550 ch. Waouh !
Aux lignes fortes et musclées sans refaire les jantes en alliage quand on habite le VIIe arrondissement de Paris – connu pour ses entrées de parking étroites et mal éclairées –, ça reste un challenge compliqué… Heureusement, le parking public place de la Concorde, ouvert 24 heures sur 24, garantit aux conducteurs de grosses berlines une accessibilité parfaite, relayant toutes les difficultés de déplacement aux seuls jeunes conducteurs, signalés par leur disque A. Puis sortir du parking, sans trop se faire repérer. On est à la place du chauffeur, ce qui devient assez courant chez les possesseurs de Bentley. L’habitacle avant est désormais aussi important que les sièges à l’arrière. Il faut rester cool, pas trop stresser d’abîmer un bijou à 200 k€, comme si chaque passant, chaque automobiliste que l’on croise, rêvait de conquérir le « youkounkoun » sur roues au son inimitable. Avec un tel engin, je m’arrête boulevard Raspail, non pas devant une agence de mannequins en mal de délits autoroutiers, mais… chez mon neveu, qui rêve de monter dans une Bentley. N’est-il pas vrai que Bentley est la marque de voiture de luxe la plus désirée au monde, et pas seulement par les producteurs de cinéma ou les réussites insolentes ? « À l’arrière s’il te plaît, jeune Padawan », pour que chacun reste à sa place : ma pomme à l’avant, en plein contentement de moi-même vivant une expérience oscillant entre surpuissance et agilité, et mon jeune passager dans son espace « cabine » combinant luxe, raffinement exquis et technologie intégrée de dernière génération. « C’est d’la balle », comme il dit.
Elle en a sous la capot… et ailleurs
Pour parler comme les experts de la presse auto, mais tout de même dans un langage clair, au coeur du bolide se trouve le moteur V8 biturbo de 4,0 l de Bentley, qui produit une puissance maximale de 550 ch. Rendezvous compte : au coeur même de la ville de Paris, on fantasme dans le bruit des pots d’échappement, quadruple le temps de 0 à 100 km/h en quatre toutes petites secondes le long du boulevard Saint-Germain et on atteint la vitesse de pointe de 318 km/h aux abords de l’hôtel de ville. Disponible en configurations à quatre ou cinq places, la berline intègre un portefeuille d’équipements intelligents et intuitifs, adaptés au conducteur et aux passagers. Une carte SIM intégrée est fournie, ce qui signifie que les fonctionnalités de la voiture connectée My Bentley n’exigent plus que les clients se chargent de leur propre connexion de données. Ces services exclusifs sont proposés grâce à une application dédiée, disponible à la fois sur les plateformes mobiles Apple iOS et Android. D’autres fonctionnalités via le système d’infodivertissement du véhicule incluent Apple CarPlay, des paysages photo réalistes via des images satellite et un avertissement préalable de l’évolution des conditions de la route ou de la circulation via le service local d’information sur les dangers. Enfin, grâce à une gamme d’équipements en option, notamment des tablettes de divertissement, la cabine arrière du Flying Spur est l’endroit idéal pour travailler ou se détendre sur la route. Le nouveau refroidisseur de bouteilles réfrigérées (avec deux niveaux de température, de +6 °C à –6 °C) contenant six boissons non alcoolisées de 33 cl, quatre bouteilles de 50 cl ou deux bouteilles de champagne, me permet de conclure que le bonheur voyage toujours en voiture.