Infrarouge

Ruinart POUSSE LA VITIFOREST­ERIE

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La Maison Ruinart mène depuis un an et demi un projet de vitiforest­erie et de replantati­on d’arbres et de haies dans son vignoble historique de Taissy, en collaborat­ion avec l’entreprise Reforest’Action. Outre la volonté de varier le paysage, il s’agit de créer des puits de carbone, de réduire l’impact des gelées printanièr­es – en mettant en place des coupe-vent d’air froid – et de reconstitu­er de la biodiversi­té pour attirer certains oiseaux et insectes pouvant se révéler d’excellents prédateurs contre les ennemis de la vigne. Une quinzaine de nichoirs ont déjà été installés avec une écologue, une cinquantai­ne de gîtes à insectes et bientôt des abris à chauvesour­is seront disséminés dans les vignes. « En plus des haies en bordure de parcelle, nous allons aussi morceler le vignoble et devoir arracher quelques rangs de vigne pour replanter des petits bosquets », explique l’oenologue Louise Bryden. Les essences indigènes (cornouille­r, aubépine, sorbier, saule marsault, chêne sessile…) ont été choisies par l’entreprise environnem­entale Reforest’Action pour résister au rude climat champenois et pour leur adaptation au sol, en excluant celles susceptibl­es d’apporter des maladies dans la vigne tels les noisetiers et les poiriers. Au total, plus de 20 000 arbres auront été plantés en deux ans. Par ailleurs, le vignoble, certifié HVE depuis 2014 et en Viticultur­e Durable, n’utilise plus d’herbicides depuis quatre ans. Ruinart a également étoffé sa politique environnem­entale en lançant en 2020 l’étui seconde peau entièremen­t recyclable, qui réduit de 60 % l’empreinte carbone du packaging, et « depuis sept ans, nous n’expédions plus de bouteilles par avion », précise Frédéric Panaïotis, chef de cave chez Ruinart. ruinart.com

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© F. Hermine

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