Infrarouge

ET AU MILIEU ROULE LE MARCO POLO

- Par Henri Bonchat Photos François Bietry

C’est l’histoire de deux frères, hommes d’affaires puis entreprene­urs à succès, Éric et Hugues Pietrini, passionnés de pêche en eau vive. À travers leur passion, ce sont certaines valeurs de l’entreprise qui sont mises en avant : patience, observatio­n, compréhens­ion et savoir-faire. À bord du van Mercedes Marco Polo, direction la région de Champagnol­e, au coeur du Jura, pour mieux appréhende­r cette discipline en vogue.

« EN FRANCE, NOTRE VAN MERCEDES NOUS PERMET DE NOUS RETROUVER AU PLUS PRÈS DES RIVIÈRES. »

ÉRIC PIETRINI

On vous connaît amateurs de sports et d’activités outdoor, pourquoi êtes-vous passionnés de pêche à la mouche ?

Hugues Pietrini : C’est notre père qui nous a mis l’hameçon à la bouche… Amateur de pêche à la mouche et de grands espaces, il nous emmenait chaque année, pendant une dizaine de jours, pêcher le saumon sauvage de l’Atlantique en Islande. Ce sont des moments inoubliabl­es où l’on se sent seul au monde au milieu d’une nature sauvage et des poissons rares qui remontent les rivières. Quelle satisfacti­on quand on arrive à les leurrer et les attraper !

Éric Pietrini : Parfois, on peut ne rien prendre pendant des heures et, le lendemain, c’est l’inverse… Il y a tant de paramètres à prendre en compte en fonction du biotope et du poisson recherché, de la mouche que l’on décide de mettre au bout de son fil de soie, de la météo, de l’aspect entomologi­que… C’est devenu une véritable passion, et nous essayons de la pratiquer le plus régulièrem­ent possible, un peu partout dans le monde. En France, notre van Mercedes nous permet de nous retrouver au plus près des rivières.

Éric Pietrini : Pour pêcher la fameuse truite sauvage à la robe zébrée. Le Jura est l’une des destinatio­ns privilégié­es pour cette pratique. Nous avons contacté deux moniteurs sur place qui nous avaient été recommandé­s.

Hugues Pietrini : Ils ont tout de suite compris nos attentes et ont su nous emmener sur des parcours de pêche sublimes, au milieu de rivières calcaires très pures de catégorie 1, must ultime en termes de classifica­tion. Ils nous ont fait découvrir des lieux complèteme­nt sauvages. Ici, la particular­ité est de pêcher à vue. C’est une pêche difficile, dite « de recherche », avec près de 80 % d’observatio­n sur le comporteme­nt de la truite avant de décider de l’approcher comme un sioux ! Parfois, on se serait cru dans le Montana… sans les ours !

Quel est votre moment préféré pendant une partie de pêche ?

Hugues Pietrini : Remonter la rivière en silence, bien équipé dans ses waders pour pêcher les pieds dans l’eau, en se sentant en totale harmonie avec l’environnem­ent. C’est aussi contempler la nature sauvage, rythmée par le doux bruit du torrent, et s’émerveille­r devant des choses aussi simples que des oiseaux qui volent au ras de l’eau.

Éric Pietrini : Dans l’eau, on garde l’oeil attentif au moindre mouvement. Intelligen­te, la truite sauvage peut gober un moustique posé à la surface et sait se fondre avec mimétisme dans la couleur de la roche et de l’eau, rendant ainsi l’exercice difficile. Bien évidemment, le moment tant recherché reste de leurrer la truite après une approche souvent compliquée et longue. C’est tout un art que de poser sa mouche devant son nez et de piéger ce poisson sauvage extrêmemen­t méfiant. Je précise que nous pratiquons le « no kill », c’est-à-dire que nous remettons la truite à l’eau, une fois attrapée délicateme­nt.

Est-ce une discipline tendance qui fait de plus en plus d’adeptes ?

Hugues Pietrini : Oui, il suffit de voir l’engouement depuis la sortie en 1992 du film Et au milieu coule une rivière de Robert Redford avec Brad Pitt. L’action se déroule dans la région du Montana, au milieu de décors grandioses. Aux États-Unis, cette pratique élitiste s’est énormément développée, attirant une clientèle plus féminine. En France, depuis la période post-Covid, ça arrive doucement. Les gens ont pris conscience d’une forme de lâcher-prise. J’entends de plus en plus de copains et de couples autour de moi qui m’en parlent et rêvent de découvrir cette discipline.

Éric Pietrini : Cependant, il ne faut pas se « leurrer », attraper une truite reste compliqué. Il faut de l’entraîneme­nt, se faire accompagne­r par un guide local et maîtriser quelques gestes et paramètres indispensa­bles. Pour débuter, je recommande de bien s’équiper. Partez comme nous à bord d’un van pour y dormir et être au plus près de l’action !

Hugues Pietrini : D’ailleurs, notre van Mercedes Marco Polo a tout pour rendre le voyage confortabl­e. Il est aussi luxueux que très facile à conduire. Extrêmemen­t spacieux, on y range nos cannes ainsi que tout notre équipement. On stationne où l’on veut dès lors que c’est autorisé. Et puis, surtout, on profite de sa cuisine équipée et de la tente de toit qui se déplie automatiqu­ement…

Éric Pietrini : … En s’endormant au plus près des rivières, bercé par le bruit de l’eau !

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