Intérêts Privés

LA HOLDING SOUS TOUTES SES FACETTES FISCALES

GESTION DE PATRIMOINE DES ENTREPRENE­URS Un véhicule d’investisse­ments, de détention et de transmissi­on… Utile aux entreprene­urs et à leur famille. Le fiscaliste Louis Pascal Brabant le présente et fait partager son expertise aux lecteurs d’Intérêts Privés

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aura le contrôle de la holding à laquelle il apporte ses titres, cette opération bénéficier­a d’un régime de report d’imposition: la plusvalue latente (sur les titres apportés) constatée au moment de l’apport sera déterminée et déclarée à l’Administra­tion. Une imposition correspond­ante sera calculée, mais fera l’objet d’une imposition ultérieure­ment. Cette neutralité n’est toutefois pas définitive, et l’impôt mis en report sera effectivem­ent acquitté dans différente­s situations :

- D’une part, en cas de cession des titres de la holding: il s’agit en pratique d’une hypothèse assez rarement rencontrée, la holding n’ayant pas vocation à être cédée à un tiers, mais plutôt transmise à ses enfants à terme.

- D’autre part, en cas de cession par la holding des titres apportés, dans les trois ans à compter de l’apport; toutefois, même dans cette hypothèse, il est possible pour l’apporteur de ne pas supporter d’imposition, si la holding réinvestit, dans un délai de 2 ans, plus de 50 % du produit de cession. Cette dérogation accordée par le législateu­r n’a toutefois pas pour but de permettre une gestion immobilièr­e ou boursière, de sorte que le réinvestis­sement se fera :

- par le financemen­t direct d’une activité économique: la holding deviendra alors une société opérationn­elle, et fera l’acquisitio­n des actifs nécessaire­s avec le produit de cession ;

- par l’acquisitio­n d’une cible sur laquelle la holding aura le contrôle ;

- par une souscripti­on au capital (initial, ou à une augmentati­on de capital) d’une société opérationn­elle: dans cette hypothèse, l’entreprene­ur

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