ATTENTION AUX ARNAQUES !
Le transfert d’espèces est propice aux fraudes et aux arnaques. Aussi, « pour s’en prémunir, conseille Olivier Gayraud, chargé de mission consommation à la CLCV (www.clcv.org), mieux vaut éviter de régler un bien vendu par un inconnu, par le biais d’un mandat ». D’ailleurs, la Banque Postale le rappelle sur son site :
« Ne réglez pas vos achats avec un transfert d’argent. Il n’est pas fait pour ce type de transaction ». Dans son principe, le mandat cash est fait pour envoyer de l’argent à un proche en difficulté. Or, il est pourtant régulièrement utilisé comme moyen de paiement pour régler un achat sur Internet. Des gens peu scrupuleux s’en servent pour arnaquer des personnes appâtées par le prix très attractif du bien mis en vente ou auxquelles ils font miroiter une location d’appartement à un loyer défiant toute concurrence, à condition d’envoyer très rapidement une certaine somme pour le réserver. Laurent a ainsi failli se faire avoir. Se chauffant avec un poêle à bois, il avait vu sur le site internet Le Bon Coin, une annonce proposant le stère de bois à un très bas prix. Ce qui l’a fait hésiter, c’est que le paiement devait se faire uniquement par mandatcash… Craignant que cette belle aubaine se transforme en embrouille, il a finalement renoncé à l’achat.
D’une manière générale, méfiez-vous des situations miraculeuses… On vous fait miroiter que vous êtes l’heureux bénéficiaire d’un héritage très important, mais, pour pouvoir empocher les sommes, vous devez, au préalable, faire parvenir de l’argent pour payer des frais de dossier, de douane, des taxes ou autres… Et, une fois l’argent envoyé, votre correspondant disparaît !
Enfin, « méfiez-vous aussi des mails envoyés avec l’adresse internet d’amis qui seraient soi-disant bloqués à l’étranger et qui vous demanderaient de leur envoyer un mandat. Il arrive que cette adresse ait été piratée et qu’un escroc cherche à obtenir ainsi de l’argent. Aussi, avant d’envoyer quoique ce soit, essayez au préalable de joindre vos amis », recommande Olivier Gayraud.