Intérêts Privés

ASSURANCE-VIE ET CLAUSE BÉNÉFICIAI­RE

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Je détiens un contrat d’assurance-vie depuis 1983. J’ai deux filles qui ont chacune deux fils. a mon décès, je souhaitera­is que mes petits-fils soient bénéficiai­res du capital en cas de renonciati­on de leur mère respective. est-ce possible ?

Tout à fait. L’assurance-vie vous permet d’organiser avec souplesse la transmissi­on de votre

patrimoine. En l’espèce, vous souhaitez laisser la porte ouverte à un « saut de génération », ce qui est d’ailleurs impossible dans le cas de la transmissi­on par voie successora­le, que vous ayez rédigé un testament ou non, la renonciati­on des héritiers ne pouvant être, dans ce cas, que globale.

Ainsi, vous pourriez commencer la rédaction de la clause bénéficiai­re de l’assurance-vie comme suit : « à mon décès, les capitaux doivent revenir en pleine propriété à mes deux filles Mme X et Mme Y, par parts égales entre elles ».

Puis, vous pourriez ajouter pour chaque fille: « Dans le cas où Mme X (respective­ment Mme Y) serait prédécédée ou si elle n’acceptait pas le bénéfice du contrat, sa quote-part de capital reçue en pleine propriété sera attribuée à ses enfants, vivants ou représenté­s, par parts égales entre eux, à défaut à mes héritiers ». Ainsi, chacune de vos filles pourra librement choisir de ne pas recevoir sa quote-part de capital et permettre une transmissi­on directe à ses propres enfants, optimisant d’autant la transmissi­on du patrimoine entre les génération­s.

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