Intérêts Privés

Le commentair­e de…

Carillonne­ur au beffroi de Bergues Jacques Martel

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Comment est née votre vocation ? Quand devant la point thème. Libération, que Et les j’étais dès j’ai cloches dans que entamé gamin, je qui le le hall une j’étais étaient pouvais, de collection en la exposées, admiration mairie. je grimpais sur À ce depuis tel les

193 l’époque. marches Et puis pour en voir 1987, jouer alors le carillonne­ur que j’avais de 27 ans, je suis tombé par hasard dans La Voix du Nord sur une annonce de l’école de carillonne­urs de Tourcoing qui cherchait des élèves. J’ai postulé mais n’ai pas été pris faute d’avoir un bagage en solfège. Très motivé, je ne me suis pas démonté et me suis inscrit à des cours pour adultes. Au bout de deux ans, j’ai à nouveau frappé à la porte, et cette fois, ça a marché ! Comment avez-vous réussi à « faire votre trou » en haut du beffroi ? Au départ, je n’avais pas de poste « officiel ». J’avais Bergues juste une l’autorisati­on fois par semaine de jouer pour au m’entraîner. beffroi de Mais au bout de quelque temps, le carillonne­ur en titre qui approchait des 80 ans, a renoncé à jouer. Il faut dire que la pratique du carillon est assez sportive. Il faut donner des coups de poing et de pied dans les cloches, comme dans un véritable match de boxe française ! Le 1er novembre 1999, la mairie m’a donc proposé de prendre sa suite. Sauf que je n’étais salarié de la commune qu’à raison d’une heure par semaine. Cela ne me permettait pas de vivre. En parallèle, je travaillai­s donc comme comptable dans une PME. Malheureus­ement, le patron a coulé la boîte. Aujourd’hui, je n’ai plus que mon activité de carillonne­ur à Bergues, et depuis 2008, à Bourbourg. Mais c’est un sacré privilège ! J’occupe le poste le plus élevé de la ville !

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