LE VIAGER, UN COMPLÉMENT DE RETRAITE

Âgé de 37 ans, Alexandre, cadre expatrié, a déjà acheté cinq biens en viager, à des seniors ayant entre 60 et 80 ans. Au lieu de s’éparpiller sur le plan géographique, il a concentré ses acquisitions sur un marché qu’il connaît bien, en l’occurrence Bordeaux, sa ville d’origine. Un bon moyen de s’assurer à la fois de l’estimation correcte des prix proposés et des potentialités de valorisation des quartiers choisis. « Comme je suis rarement en France, la formule du viager me permet de me constituer un capital en douceur, sans l’astreinte de la gestion locative » explique-t-il. En fonction des opportunités, il est prêt à réaliser d’autres achats en viager, en payant le bouquet sans faire appel au crédit. La qualité du bien constitue un critère essentiel (il privilégie les maisons avec un terrain divisible à terme). Au fur et à mesure de leur libération par les crédirentiers, il mettra ses logements en location. Et ce, afin de compléter ses revenus à la retraite.