Intérêts Privés

UN CAS PRATIQUE : GAIN POSSIBLE DE 25 %

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Exemple d’un appartemen­t d’une cinquantai­ne de mètres carrés dans le SudEst, occupé par une femme de 72 ans. Son espérance de vie est estimée à 17 ans, selon le barème viager Daubry.

• Valeur vénale du bien libre :

220 000 euros.

• Droit d’usage et

d’habitation : 51,4 % (barème) x 220 000 = 113 080 €.

• Valeur occupée du bien

(après décote) : 106 920 € (220 000 – 113 080).

• Bouquet : 55 000 euros.

• Solde à rente : 51 920 € (106 920 – 55 000)

• Rente à verser :

51 920 x 6,81 % (barème)= 3 536 euros par an Par convention, l’investisse­ur ne règle que 30 % des charges

(700 euros) et la taxe foncière (980 euros). D’où une dépense annuelle totale pour lui de 3 536 (rente)+ 700 + 980 = 5 216 euros.

À l’achat, le débirentie­r (acheteur) doit payer

55 000 (bouquet)+ 13 200 (honoraires de négociatio­n)+7 484 (frais de notaire 7 % x 106 920), soit 75 684 euros.

En se basant sur l’espérance de vie de la crédirenti­ère, cet appartemen­t reviendra : 75 684 + (17 x 5 216)= 164 356 euros (hors indexation de la rente et inflation des charges). D’où une économie maximale de 220 000 - 164 256

= 55 644 euros.

Reste l’aléa de la longévité à intégrer… On peut considérer que les 55 644 euros « économisés » permettent au débirentie­r de payer une rente viagère pendant 10,5 ans supplément­aires, soit jusqu’à 99,5 ans. Si la vendeuse vit encore plus longtemps, le viager sera finalement une mauvaise affaire pour l’acquéreur.

Si le débirentie­r est assujetti à l’IFI, il convient de retenir comme base taxable, la valeur occupée du bien soit 106 920 euros.

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