Ce que rapportent les ConCurrents
la somme. Impossible, donc, d’utiliser le fonds en euros pour placer son épargne de précaution plutôt que sur un livret A à 0,75 %. Mais votre excédent de trésorerie peut y trouver sa place.
pour le long terMe, l’assuranCe-vie gagne, Mais…
• placements sans risque : le livret A et le LDDS ne rapportent que 0,75 % net tandis que le PEL affiche
1 %, soit 0,70 % net après application de la flat tax pour les plans ouverts depuis le 1er janvier 2018.
• placements sûrs de plus long terme : avec le bas niveau des taux d’intérêt sur les marchés obligataires, l’OAT 10 ans est restée largement au-dessous des 1 %. Les SCPI investies en immobilier devraient être en léger retrait en 2017 par rapport aux 4,6 % de 2016.
• Bourse Les fonds d’actions françaises progressent de 12,78 % l’an dernier d’après Six Financial Information. Quant à votre épargne de long terme, l’objectif est de l’investir sur des placements un peu plus risqués, donc affichant une espérance de gain supérieure dans la durée. Ce type d’investissement peut être réalisé via les unités de compte de l’assurance vie, mais aussi dans un PEA, plan d’épargne en actions, un plan d’épargne salariale ou un produit retraite (Perp, Perco, Madelin). Pourquoi pas ? Mais, là encore, l’assurance vie a plus d’un atout à faire valoir par rapport à ses principaux concurrents. Ainsi, le PEA est certes avantageux fiscalement (les gains sont exonérés d’impôt après cinq ans) mais contrairement à l’assurance vie, il est limité aux actions européennes, et est plafonné à 150 000 euros.
De son côté, le compte-titres ordinaire est plus souple puisqu’il n’est ni limité géographiquement, ni plafonné. « Le compte-titres ordinaire retrouve des couleurs avec l’introduction du prélèvement fiscal unique à 30 %, plus avantageux que l’ancien régime. Mais l’assurance vie présente l’avantage de la capitalisation : contrairement au comptetitres, les coupons ou dividendes distribués dans le contrat ne sont pas taxés en dehors du retrait », rappelle Yasmina Brasseur. Et il ne faut pas oublier, l’exonération jusqu’à 152500 euros en cas de succession (voir p. 40) en faveur de l’assurance-vie.