Pas de gros travaux, mais des devis à demander
Ne vous lancez pas dans de gros travaux d’aménagement, comme casser un mur pour ouvrir une cuisine sur le salon ou changer votre vieille baignoire par une douche à l’italienne. Outre que ces travaux ne sont pas à la portée de tout le monde et représentent un investissement assez conséquent (surtout si vous les confiez à un artisan), « le vendeur prend le risque que cela ne corresponde pas aux besoins et aspirations d’un bon nombre de visiteurs », explique Laetitia Caron. Ainsi, un jeune couple préférera sans doute avoir une baignoire pour laver ses enfants en bas âge ou des personnes âgées auront une nette préférence pour une cuisine fermée.
« Rien n’empêche, toutefois, l’acheteur de faire faire des devis pour chiffrer ces éventuels travaux. Cela présente le double avantage, d’une part de montrer la faisabilité du projet ainsi que son coût et, d’autre part, de donner aux futurs acheteurs des idées de prestataires vers lesquels ils pourront se tourner ».
En revanche, il peut être intéressant d’investir dans des travaux d’isolation afin d’obtenir un diagnostic de performance énergétique correct (pour rappel, l’étiquette Energie va de A à G). En effet, si votre logement est mal isolé, les acquéreurs potentiels en déduiront qu’il a un coût énergétique élevé. Ce qui risque de constituer un frein à la vente ou tout du moins d’être un facteur de négociation du prix. Renseignez-vous sur les aides financières auxquelles vous pouvez avoir droit, comme l’éco-prêt à taux zéro, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), la TVA réduite, les aides de l’ANAH, etc.