Le boom du vélo à assistance électrique

Les ventes des vélos à assistance électrique (VAE) ont presque doublé en un an, passant de 134 000 exemplaires en 2016 à 255 000 exemplaires en 2017 (+ 90 %) et, ce, malgré

un prix moyen proche de 1 000 €. L’autonomie de la batterie varie autour de 50 km, elle se recharge sur une simple prise électrique.

* Moteur. Le moteur électrique sert d’appoint et ne remplace pas en permanence la force des mollets du cycliste. Sa puissance est limitée à 250 watts et il doit cesser toute assistance dès que le vélo atteint 25 km/h (C. rou. art. R. 311-1).

Techniquement, il existe deux types de moteur : celui implanté dans le pédalier et celui installé dans le moyeu avant ou arrière. Les modèles avec moteur dans le pédalier sont les plus vendus car ils sont plus pratiques en cas de réparation ou de crevaison.

* Pédaliers. Il existe deux modes d’assistance selon le type de pédalier choisi : - pédalier avec capteur de pédalage : fournit une assistance immédiate dès que le cycliste appuie sur les pédales ;

- pédalier avec capteur de force (ou de couple) : l’assistance du moteur électrique est progressive et tient compte de l’appui du cycliste sur les pédales.

* Aide à l’achat. L’État accorde son aide (200 € maximum) pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAe) équipé d’une batterie sans plomb. Depuis le 1er février 2018, il faut cumuler deux conditions :

- être majeur et domicilié en France ;

- être non imposable sur le revenu pour l’année 2017.

Les collectivités locales (municipalités, départements ou régions) accordent également une subvention, partiellement cumulables avec celle de l’État. L’aide d’État est plafonnée en fonction des deux critères suivants :

- elle ne peut excéder le montant de l’aide accordée par la collectivité locale ;

- le total des 2 aides cumulées ne peut être supérieur au plus faible des 2 montants suivants : 20 % du coût total d’acquisition du VAe ou 200 € (prix TTC).