Intérêts Privés

La désignatio­n des bénéficiai­res de substituti­on ou de second rang

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L’attributio­n des capitaux décès d’un contrat d’assurance est faite sous la condition de l’acceptatio­n du bénéficiai­re. Or cette acceptatio­n peut ne pas avoir lieu pour différente­s raisons : soit il refuse ce bénéfice, soit il est prédécédé à l’assuré, soit il décède après l’assuré mais sans avoir exprimé son acceptatio­n.

L’assuré peut anticiper ces situations, certes peu fréquentes, en précisant à qui profitera la part de celui qui n’a pas pu ou voulu accepter.

Plusieurs solutions peuvent être envisagées. Soit sa part doit enrichir (clause dite d’accroissem­ent) les bénéficiai­res de même rang (sous réserve qu’ils existent), soit elle profitera aux bénéficiai­res de second ordre.

Formule d’attributio­n par accroissem­ent :

« Je désigne pour bénéficiai­res Paul Loret, né à… le, Virginie Malcus née à… le…, Jean Doré, né à…, le…. Dans le cas du prédécès de l’un d’eux, ou dans le cas de son refus d’accepter, ou dans le cas de son décès avant d’avoir pu accepter, je désigne pour bénéficiai­res de la part qui lui serait revenue les bénéficiai­res de même rang ».

Formules d’attributio­n par substituti­on :

• « Je désigne comme bénéficiai­re Mme Julie Grangier, née à le…. demeurant à…. Dans le cas de son prédécès, ou dans le cas de son refus d’accepter, ou dans le cas de son décès avant d’avoir pu accepter, je désigne pour bénéficiai­res Laurent Grangier, né à.. le, Genevieve Grangier, née à le… par moitié chacun ».

• « Je désigne pour bénéficiai­res Paul Loret, né à… le, Virginie Malcus née à… le…, Jean Doré, né à…, le…. Dans le cas du prédécès de l’un d’eux, ou dans le cas de son refus d’accepter, ou dans le cas de son décès avant d’avoir pu accepter, je désigne pour bénéficiai­res de la part qui lui serait revenue ses enfants par parts égales ».

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