Fin d’essai sans préavis
Dès lors que la rupture de sa période d’essai repose sur un motif discriminatoire, le salarié peut légitimement prétendre à la réparation du préjudice découlant du caractère illicite de la rupture. Tel est le cas lorsque la fin de la collaboration intervient après plusieurs arrêts maladie survenus durant ladite période d’essai. En revanche, l’intéressé n’a pas droit à une indemnité compensatrice de préavis pour nullité du licenciement. La rupture de la période d’essai n’est pas assimilable à un licenciement, le salarié ne bénéficiant pas de la protection qu’octroi une embauche définitive. Cass. soC. 12 septembre 2018, n°16-26.333