UN CAS À LA LOUPE
Martine et Nicolas, qui ont pris leur retraite, souhaitent vendre leur maison dans un village à Nézignan l’Evèque (Hérault) et acheter une maison à Pézenas, une petite ville plus à leur
goût. Leur maison de village est estimée à 270000 euros et la maison convoitée est à 300000 euros. La Banque Populaire et le courtier Meilleurtaux leur font une proposition de crédit relais de 196000 euros sur deux ans (soit environ 70 % de la valeur de la maison) au taux de 1,8 % hors assurance. cela représenterait 294 euros d’intérêts par mois sachant que le capital sera remboursé in fine, une fois la maison vendue. En complément, un prêt de 104000 euros à 1,38 % sur 10 ans est proposé pour financer la maison de Pézenas soit une mensualité de 928 euros. « nous pensions que notre âge serait un frein car nous avons plus de 60 ans, mais cela ne semble pas poser de problème aux banques, en revanche l’assurance emprunteur qui garantit le prêt en cas de décès risque d’être chère », explique Martine. si la maison n’était pas vendue dans les délais, au bout des deux ans, le prêt relais serait remboursable à hauteur de 1786 euros par mois ce qui, ajouté aux 928 euros de la mensualité, nécessiterait un revenu de plus de 8000 euros pour assumer cette mensualité de 2714 euros. Le couple ne dispose pas de ces revenus et hésite à se lancer dans l’opération.