L’indemnisation n’est pLus à L’ordre du jour
Depuis la création du congé de proche aidant en 2016, en l’absence d’indemnisation, seulement une dizaine de congés de ce type auraient été demandés (les aidants devant s’absenter temporairement de leur travail se tournent vers d’autres formes d’arrêt de travail). Est considéré comme « proche aidant » d’une personne : son conjoint, partenaire pacsé ou concubin, un parent ou allié, ou une personne résidant avec elle. Une proposition de loi envisageait l’indemnisation du congé, financée par une taxe sur les primes des contrats de retraite professionnelle supplémentaire. Les députés ont voté cette proposition le 6 décembre 2018, mais le gouvernement ayant supprimé sept articles sur neuf, ils n’ont pu adopter que l’intégration dans la négociation collective des branches du thème de la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés proches aidants. Ainsi que l’extension à certains agents publics de l’expérimentation du « relayage » pour avoir un peu de répit. Mais plus d’indemnisation…