Intérêts Privés

Le commentair­e de…

- Jacqueline Tabarly

Pourquoi avez-vous choisi de conserver Pen Duick après la disparitio­n de votre mari ?

C’est sur Pen Duick que mon mari a appris à tirer ses premiers bords. Il a certes dû en changer quand il a voulu concourir en régatier, mais il y est toujours resté extrêmemen­t attaché. Après sa mort, je ne me voyais donc pas le vendre ou le laisser croupir dans un hangar. Merveille d’esthétisme et d’équilibre, il était fait pour naviguer. En 2000, j’ai donc décidé de créer l’associatio­n Eric Tabarly afin de maintenir en état toute la lignée.

C’est pourtant sur ce premier Pen Duick que votre mari a trouvé la mort…

Le bateau n’est pas responsabl­e. C’est un objet qui fait ce qu’on lui commande de faire. On ne peut pas en vouloir à un objet. Et puis Eric a sûrement été plus heureux de mourir comme ça…

Vous avez aussi voulu que Pen Duick serve à la formation des jeunes ?

Mon mari a aidé à faire éclore toute une génération de marins de plaisance en France. J’avais à coeur de poursuivre son oeuvre maritime et éducative, en permettant chaque année à des jeunes en service civique de se former à la voile.

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