La dimension affective
« Un divorce ou une succession implique nécessairement un accord sur divers points techniques et juridiques, notamment en matière patrimoniale. Mais vivre une séparation ou un décès est une étape de la vie qui fait remonter à la surface des émotions envahissantes, qui relèvent de la psychologie et de l’affect. Les secrets ou les conflits familiaux refont surface. Le temps des règlements de comptes paralyse de nombreux dossiers. Si certains voient dans la procédure judiciaire le seul moyen de sortir du conflit, c’est en oubliant que cette voie ne peut pas répondre à leurs attentes véritables. En effet, le juge est un juriste qui tranche le conflit en droit sans pouvoir prendre en compte la dimension affective ». (Pauline Gorioux et Caroline Maurel, cabinet Mediaccord, Paris)