DES FONDS EUROS DOPÉS ET GARANTIS EN CAPITAL
En matière de recherche de performance, les fonds euros ne sont pas en reste. fonds eurocroissance, euro-pierre, euro-diversifié, eurodynamiques… pour booster le rendement des poches ultra-sécurisées de leur contrat, les assureurs innovent. objectif ? Diversifier l’actif de leurs fonds tout en maintenant la garantie en capital pour les assurés.
À côté du fonds en euros classique et ses 70 à 90 % d’obligations, les compagnies d’assurances proposent depuis longtemps des fonds euro-dynamiques (reposant sur un mécanisme de coussins) et surtout des fonds eurodiversifiés. Composés d’une partie « prudente » investie en titres obligataires et d’une partie plus dynamique misant sur d’autres classes d’actifs (actions, produits alternatifs…), ils n’offrent néanmoins qu’une garantie intégrale au terme sans possibilité de rachat entre-temps.
Les fonds eurocroissance, lancés en 2014, fonctionnent sur le même principe mais sans la contrainte de blocage de l’épargne. Problème, l’absence d’effet cliquet dans ce type de fonds rend difficile l’évaluation de leurs résultats (-1,66 % en 2018 pour Afer eurocroissance). Pour faciliter la mesure de leur performance, la loi Pacte prévoit donc d’instaurer la publication annuelle par chaque assureur d’un taux de rendement unique. Quant aux fonds euro à dominante immobilière, ils reposent sur la performance de parts de sCPI et d’oPCI. Résultat ? Des rendements toujours béton (voir p. 31).