SYD BARRETT

Un autre cramé, cloîtré, sacrifié de la scène pop-rock. Comme Wilson, sa carrière explose dans les 60s, mais au Royaume-uni cette fois, au sein du groupe élégiaque et perché Pink Floyd (dont Barrett trouve le nom). Et tout comme lui, il s’essaye au LSD avec des résultats que n’avaient pas prévus les enthousiastes de cette drogue et reste coincé ad vitam aeternam dans un mauvais trip après un cachet de trop absorbé pendant un concert. Syd finira sa vie reclus chez sa mère à Cambridge, vivant de peinture et de jardinage, avant de mourir d’un cancer en 2006.