Team Le gang de Dsquared2
DEPUIS L’ENFANCE, LE VERRE DE MURANO A MARQUÉ LE DESIGNEUR JACQUEMUS. IL NE S’EN EST PAS REMIS…
OBSESSION POP
Tout a commencé lors d’une visite chez des amis de mes parents quand j’étais petit. Ils avaient une grande vitrine remplie d’objets en verre de Murano, des trucs assez kitsch, des poissons, etc. Ça m’a obsédé, c’était plus fort que moi. Ça m’a marqué et, il y a trois-quatre ans, j’ai commencé à en acheter. Bon, il paraît que ça porte malchance d’avoir des vases vides chez soi, mais je m’en fiche ! Certains viennent de brocantes, ou de Marrakech, d’autres sont même des cadeaux de mes stagiaires.
SUR LA MOQUETTE
Je ne collectionne pas seulement les vases de Murano ; il faut juste qu’ils soient colorés, avec des lignes spécifiques, des arrondis, en verre ou en plastique, ça m’est égal. En fait, j’aime l’accumulation. C’est très instinctif, je ne suis pas bloqué sur un courant ou une époque. Je m’amuse à dégrader les couleurs, et je les dispose chez moi sur la moquette seventies, comme une installation d’art. C’est comme ça depuis mon premier appartement, même le canapé est encombré d’objets, il n’y a que trois petites chaises pour s’asseoir !
LA BOÎTE À SAVONS
Mon autre collection est celle des savons usagés que je conserve depuis quatre ans et demi, juste au moment où ils deviennent tout fins, polis et très plats. J’en ai une centaine dans des dégradés de blanc, beige et rose, rangés dans une boîte à chaussures blanche sous mon lit. Ils ne se fissurent pas, j’imagine qu’ils se sentent bien tous ensemble, comme une petite famille ! Plus tard, j’aimerais les mettre dans une belle boîte en Plexiglas.