Jalouse

Lily-rose Depp

Qui mieux qu’elle pouvait incarner le pétillant Rouge Coco Gloss de Chanel ? Épanouie à l’écran comme à la ville, la jeune femme nous a parlé beauté, bien-être… et cinéma, dans les coulisses du Chanel Ground Center.

- Propos recueillis par Mathilde Berthier

En quoi le Rouge Coco Gloss est-il irrésistib­le ? Je n’aime pas les gloss classiques, je les trouve trop collants. Le Rouge Coco, lui, a la consistanc­e d’un baume, mais il reste brillant. Il donne une sensation de confort.

Comment le portez-vous? Mon conseil pour un look naturel, c’est d’en appliquer une petite touche sur les lèvres, puis de le répartir en tapotant légèrement avec les doigts. Si vous deviez retenir une seule teinte sur les 24 ? Difficile de choisir… Mais peut-être le “Melted Honey”, un nude à porter tous les jours. Avez-vous un rituel beauté au réveil ? Je bois de l’eau, ma mère me l’a toujours conseillé. Et le soir ? Je me nettoie le visage, j’en ai besoin pour me sentir bien. Et puis j’allume une bougie et je regarde un film. Quel est votre mantra ? Suivre mon instinct et ne pas douter.

Et votre idéal de beauté ? Ma mère. Bien entendu, la beauté a un sens différent pour chaque personne. Il n’y a pas de règle particuliè­re à suivre : chacun peut et doit choisir ce qui lui permet d’être bien dans sa peau.

L’amour est-il la clé du bien-être ? Bien sûr. Quand on est amoureux, c’est tellement fort à l’intérieur que ça ressort forcément à l’extérieur. Qu’est-ce qui a changé en vous depuis le début de votre “vie publique”, en 2014 ? J’espère que je suis restée la même. J’ai toujours veillé à préserver les limites entre ma vie privée et ma vie profession­nelle. Il faut pouvoir s’amuser dans les deux cas. Bien sûr que j’ai grandi, et j’en suis heureuse. Le fait de travailler m’a fait évoluer. Mais en tant que personne, j’ai toujours les mêmes amis, et ma famille compte toujours autant.

Le cinéma, c’est votre vocation ? J’aime jouer. Le cinéma prend beaucoup de place dans ma vie car il me rend heureuse. Je ne me force pas quand je joue. Je sais que j’ai beaucoup de chance d’avoir un métier qui me plaît ; ça n’est malheureus­ement pas le cas de tout le monde... En quoi le cinéma et le mannequina­t sont-ils complément­aires ? Il y a un certain niveau de jeu d’acteur requis quand on tourne une campagne. Il faut incarner ce que la marque représente, ce que le produit évoque… Le fait d’être actrice m’aide à me glisser dans la peau de ces personnage­s. Parlez-nous de vos liens avec la maison Chanel… J’associe Chanel au sentiment d’être bien dans son corps, bien dans sa tête. Je trouve que Karl Lagerfeld habille les femmes mieux que personne. Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec lui ? Très bien, oui. J’avais 8 ans : ce jour-là, j’accompagna­is ma mère à l’atelier Chanel pour des essayages. J’ai toujours beaucoup admiré Karl : il est à la fois génial et bienveilla­nt, et il m’a toujours traitée comme si je faisais partie de la famille, de sa famille.

Un mot pour définir le défilé d’aujourd’hui ? Les années 1960. Bardot, Birkin… Si j’avais pu voyager dans le temps, j’aurais choisi cette époque.

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