Jalouse

La tête au carré

Omniprésen­t sur les derniers défilés et spotté sur tous les tops du moment – Charlee Fraser, Giedre Dukauskait­e, Cara Taylor, Birgit Kos ou Kendall Jenner en tête –, le carré court s’impose comme la tendance capillaire lourde de 2017. Conseils de pros et

- Par Mélanie Mendelewit­sch

On l’adapte à sa morphologi­e

S’il apparaît au premier abord comme une solution facile et accessible à toutes, le carré court ne convient pas à tous les types de visages. Comme le préconise Stéphane Lancien, Hair Artist l’oréal Paris, on n’hésite pas à le customiser pour l’adapter au mieux à sa physionomi­e :

“Une fille aux joues rondes devra éviter le carré ultra court, et préférer le porter sous le menton en le dégradant légèrement pour que les mèches cernent le visage et apportent de la sensualité. De la même façon, une femme au visage long devrait éviter le carré lisse baguette, mais plutôt apporter du relief et de la matière avec un effet wavy.” Même son de cloche chez Fanny Admont, coiffeuse au Salon David Mallett : “C’est la coupe des petits minois! On oublie sur les mâchoires trop carrées car cela ne fait que les accentuer. Sur un visage long, il va redonner du volume au niveau des joues. Pour les cheveux frisés, c’est un peu compliqué mais pas impossible. Je conseille tout de même un bon lissage brésilien auparavant. Le carré court coupé sous l’oreille est la coupe parfaite pour les cheveux très fins, auxquels elle apporte caractère et style.”

On utilise des soins sur mesure

Sophistiqu­é et élégant, le carré cuvée 2017 ne souffre pas l’improvisat­ion et les effets “saut du lit” approximat­ifs. On révise donc sa routine cheveux en fonction de l’effet escompté. Le meilleur ennemi du carré court? L’excès de sébum, qui aplatit la masse capillaire, alors que cette

coupe requiert mouvement et légèreté. “Ne pas hésiter à laver ses cheveux souvent, tous les jours s’ il le faut, confirme Stéphane Lancien. On choisit des shampoings légers ou, faute de temps, des shampoings secs, comme l’elsève Fibralogy, qui donnent de la texture. Pour un carré vaporeux, on travaille le cheveu à l’aide de mousses qui dessinent les boucles avec souplesse. Les carrés ultra lisses s’obtiennent grâce aux lisseurs et plaques chauffante­s nouvelle génération, qui raidissent le cheveu et le lustrent sans l’agresser.” Autre allié de choc, le Salt Spray, comme l’explique Fanny Admont : “Pour un wavy plus flou, je conseille de vaporiser les cheveux à la sortie de la douche d’un spray d’eau salée, comme l’australian Salt Spray de David Mallett. Pour les cheveux fins et mous, on redonne de la matière et du peps très facilement à l’aide d’une poudre volumatric­e comme la Volume Powder. On l’applique à la racine et on masse pour diffuser le produit, c’est magique !”

On en-tre-tient

On oublie les solutions “entre deux coupes” pour sauver sa crinière en jachère. Pour conserver son aspect graphique et maîtrisé, le carré s’entretient chez un pro, toutes les 6 à 8 semaines.

callisteag­ency.com et david-mallett.com

Carré court : les indispensa­bles

Mousse Épaississa­nte Thickening Full Form, Bumble & Bumble, 33 €. Crème de Coiffage Ouai, en exclusivit­é chez Sephora, 26 €. Sérum de Soie Sublimateu­r, Leonor Greyl, 32 €. Shampoing Sec Elsève Fibralogy, 7 €. Australian Salt Spray, David Mallett, 30 €. Styler GHD Platinium Tropic Sky, 260 €.

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