Talent sur canapé
Zit et Étienne d'habit Cactus
Vous êtes amis, amants ?
Étienne : Copains ! On s'est rencontrés il y a six ans, dans le cadre de Pain Surprises : on organisait des soirées où tout peut arriver, avec des happenings, un line-up musical secret… Zit, qui était en école de mode à l'époque, s'occupait de la partie style.
Comment est né Habit Cactus ?
Zit : La marque est née d'un concept consistant à faire des T-shirts en Velcro sur lesquels on pourrait coller des formes, des personnages, etc. On voulait offrir aux gens un moyen de s'amuser.
Vous avez gardé votre âme d’enfant ?
Zit : Dans notre bande, on est tous des gens joyeux qui aiment rigoler, jouer, danser. Chacun veut aller au bout des choses, dépasser le stade du “imagine que”. Étienne : C'est triste de vieillir trop vite. Mais il y a peu de risques pour que ça nous arrive…
Avez-vous un repaire à Paris ?
Zit : À Montreuil, oui ! On a entièrement réaménagé une ancienne usine de fabrication de poupées. Sur place, il y a l'atelier Habit Cactus où on produit tous les patchs, avec des machines de sérigraphie, une collection de cuirs, du Velcro et de grands tableaux pour accrocher nos créations. C'est un joyeux bordel. Dans le même bâtiment, il y a le studio d'enregistrement de Pain Surprises, une salle de montage, etc.
Lequel de vos patchs emporteriez-vous sur une île déserte ?
Étienne : L'oeuf, qui intrigue. En soirée, il m'arrive de devoir le descratcher des dizaines de fois pour le montrer aux gens. Zit : La sardine. J'adore l'art de la mer, les objets kitsch des années 1970, les poteries de Vallauris… Ça m'évoque aussi le poisson d'avril : “Tiens, je te colle une sardine dans le dos !” (rires) habitcactus.com / Instagram : @habitcactus Canapé Serena disponible sur jalousemaison.com