Jalouse

Miu Miu Women's Tales : chapitre 14

Depuis 2011, la marque s'est lancée dans la réalisatio­n de courts-métrages. Focus sur le dernier en date : (The [End) of History Illusion] de Celia Rowlson-hall.

- Par Laure Ambroise

Après Zoe Cassavetes, Chloë Sevigny, Lucrecia Martel ou Alice Rohrwacher, pour ne citer qu'elles, c'est au tour de la chorégraph­e/danseuse/réalisatri­ce américaine Celia Rowlson-hall de signer le dernier court-métrage Miu Miu Women's Tales. Si ce nom vous évoque quelque chose, c'est normal, puisque Gaspard Noé, Alicia Keys, MGMT ou Lena Dunham ont déjà fait appel à son talent. Nommée au festival du film de Venise en 2015, à Sundance en 2017, elle est l'un des noms qui font aujourd'hui sensation. Pour Miu Miu, la réalisatri­ce a imaginé une allégorie sur l'autodestru­ction de la société de consommati­on, tournée dans un vrai abri anti-atomique des années 50, à Las Vegas, avec minigolf, piste de danse, piscine et jacuzzi. Cette cachette de luxe située 26 pieds sous terre est censée préserver cette société des retombées radioactiv­es et du climat politique nocif. Mais au fil des minutes, exposée à des événements cataclysmi­ques, elle finit dans le chaos. L'esprit du film s'inspire de la façon dont Rowlson-hall imagine Miu Miu : “Souple, les pieds sur terre, sensible et

prenant des risques”. Étonnant ! @miumiuwome­nstales miumiu.com

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