Jalouse

Pepe Jeans London x Dua Lipa

L’auteure-compositri­ce anglo-albanaise de 23 ans accumule les hits, les récompense­s et les followers. Sa dernière victoire ? Elle est la première pop star à devenir l’égérie de la marque. Rencontre à Londres avec celle qu’on rêverait d’avoir comme BFF.

- Par Violaine Schütz

Qu’est-ce qui était le plus fun dans le fait de poser pour Pepe Jeans London? J’adore collaborer avec d’autres personnes. Et j’avais juste à rester comme je suis pour le shooting. Toutes les pièces de la collection, des jeans et des vestes, correspond­aient à mon style, alors je n’avais pas à me forcer. J’adore, par exemple, le look total denim. J’ai aussi aimé le fait de travailler avec le photograph­e David Sims qui vit à Londres et dont j’admire le travail.

Tu aimes beaucoup le denim ? Oui, et depuis l’enfance. Ado, ma mère m’amenait chez Pepe Jeans. J’ai grandi en voyant les campagnes s’afficher partout en Angleterre. C’est une marque anglaise et Londres occupe une grande place dans mon univers. Je suis très honorée d’être la première personne à venir de la musique et à jouer les mannequins pour la marque. Comment décrirais-tu ton style? J’adore expériment­er, oser les couleurs flash, les gros accessoire­s, mélanger, m’amuser tout en gardant le côté confortabl­e. Quand je monte sur scène, j’exagère encore. Et quand je joue à l’étranger, j’essaie de porter des marques de designers locaux. Mixer les cultures m’est indispensa­ble. Quelles sont tes icônes en matière de mode?

J’adore la mode des années 1990. Les supermodèl­es comme Kate Moss et Naomi Campbell s’habillaien­t pour faire la fête sans se préoccuper des photos. C’était avant les réseaux sociaux. J’adore aussi tous les looks de Drew Barrymore à cette période, elle s’habillait comme elle voulait, sans calcul. J’aime cette liberté. On devrait s’habiller comme si Instagram n’existait pas. Quelle importance le look occupe dans ta musique ? C’est une extension de ma musique, de ma créativité. Il fait partie intégrante de mon univers. C’est une autre façon d’exprimer ce que j’ai envie de dire, en images plutôt qu’en mots. Tu étais mannequin avant de faire de la musique. As-tu déjà rêvé de faire un autre métier? Non, seule la musique me passionne. Je n’ai jamais pensé à un plan B. Car je me disais que si j’en avais un, je n’irais pas au bout des choses et ne me donnerai pas à 100 %. Tu as récemment pris position sur le body shaming, qu’est-ce qui te met le plus en colère à ce sujet ? C’est important de porter des coups aux normes qui nous enferment. Les médias célèbrent encore beaucoup la minceur même si ça commence à changer. Je voudrais mettre en valeur le féminisme, non pas comme une mode parce que c’est devenu cool d’être féministe mais dans le sens où la sororité me semble primordial­e. Entre femmes, on devrait s’entraider plutôt que de se critiquer. C’est de là que viendra le véritable changement. Tu es très suivie sur Instagram. Respectes-tu quelques règles concernant tes posts ? J’ai grandi avec les réseaux sociaux alors ça me semble très naturel. Je reste moi-même sur Instagram, et je ne me demande pas à quelle heure je dois poster, ni quel jour est le meilleur pour faire une story. Je partage naturellem­ent ce qui me plaît, ce qui me rend heureuse, quand j’en ai envie, comme s’il s’agissait d’un blog. Quel conseil donnerais-tu à une jeune fille qui voudrait être artiste ?Croire en son art. Il faut être la première personne à croire en ce qu’on fait et en soi, avant d’affronter le monde et les autres. C’est notre nom qui restera à la fin, alors on se doit d’être authentiqu­e et de représente­r ce qu’on veut vraiment défendre.

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Collection Pepe Jeans London printemps-été 2019.

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