Le dîner fatal pour les deux amis
Jeudi 3 août, deux hommes ont été retrouvés morts dans le jardin d’une maison avenue Pierre et Marie Curie, à Authon-du-Perche (Eure-et-Loir). Deux décès mystérieux que les résultats de l’autopsie ont pu éclaircir.
Le plus âgé, 69 ans, aurait succombé à une fausse route alimentaire avec un morceau de viande de 44 grammes (le tiers d’un steak moyen). Le second, âgé de 38 ans, aurait succombé d’une crise cardiaque en voyant son ami s’étouffer. On se dirigerait donc vers une mort accidentelle. Pour confirmer ces résultats, une analyse toxicologique a été demandée.
Deux décès « simultanés »
Dans la journée du jeudi 3 août, deux hommes, O. B. et L. P., ont été retrouvés morts dans le jardin d’une maison, avenue Pierre et Marie Curie, à Authondu-Perche (Eure-et-Loir).
C’est ce qu’a confirmé Rémi Coutin, procureur de la République de Chartres, le vendredi 4 août. Selon les dires du procureur, l’un des deux hommes « était assis sur une chaise, l’autre allongé au sol ».
Selon les premières constatations faites par la gendarmerie et les sapeurs-pompiers, il n’y avait aucune trace d’agression. Le procureur a déclaré que les deux hommes « semblent décédés simultanément ».
Plusieurs pistes avaient été envisagées
C’est une voisine qui a découvert les deux corps. Apercevant les deux hommes immobiles dans le jardin, elle a d’abord crié pour se faire entendre. Mais en vain. Elle a ensuite appelé la gendarmerie et les sapeurs-pompiers. Les deux individus de 38 et 69 ans sont bien morts.
Quelques hypothèses du drame ont été explicitées par le procureur de la République. A savoir « le suicide collectif, l’absorption accidentelle d’aliments nocifs » ou plus grave, « un fait criminel » venant de l’extérieur.
De ce fait, la thèse du botulisme – intoxication alimentaire grave provenant d’un défaut de stérilisation – a été envisagée. Mais, après l’analyse de l’Institut Pasteur de la boîte de conserve de flageolets, elle a été écartée. Le reste du repas – côte de boeuf, vin, fromage et baguette, est également passé entre les mains des experts de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie pour écarter ou prévenir une crise sanitaire.