Portrait d’un cavalier hors normes
Pour Karim Laghouag, le chemin parcouru a été long. Tout a commencé avec un accident. « A l’âge de deux ans, j’ai eu un grave problème à la hanche. J’étais obligé même d’avoir un lit roulant pendant deux ans ».
Qualités athlétiques
Âgé d’à peine 5 ans, il doit apprendre ce qu’est la rééducation. Pour des raisons de sécurité évidentes, « je n’ai pu monter à cheval qu’à 8 ans ». Petit déjà, Karim Laghouag présente des qualités athlétiques non négligeables. « J’adorais et j’adore encore le sport. Le handball par exemple, le golf… ».
Pendant ces années de ’’diète’’ sportive, il va observer. A l’âge de huit ans, il vit dans le Nord mais part en vacances chez son oncle Pierre de France, propriétaire du domaine de Barbereau à Sandillon (45).
Pendant ses études à Orléans et ses trois années de sport-étude au Haras du Pin (Le Pin-au-Haras) dans l’Orne, monitorat et instructorat, il va commencer la compétition et le haut niveau.
Numéro un mondial
En 1998, il est à peine âgé de 22 ans. « J’obtiens mon premier classement, niveau trois étoiles. En 2001, au concours complet d’équitation au Lion d’Angers, « je suis champion du monde. Cela m’a transformé. C’est mon premier gros déclic ». Comme un tremplin.
En 2006, il est numéro un mondial pendant six mois. « De nouveau, un déclic professionnel… ».
A 30 ans, il crée sa société. « En me mettant à mon compte, je voulais créer mon équipe de travail, avec cavaliers, palefreniers, soigneurs… ». Et l’air de Nogentle-Rotrou lui porte chance. « Je n’ai jamais été aussi fort depuis que je suis ici ». Calme et posé, « j’ai gagné en maturité ».