Diagnostic enfance sur le Thironnais
Nino Cliva a mené une mission pour connaître les besoins en activités et modes de gardes de la petite enfance à l’adolescence sur le territoire du Thironnais.
C’est avant les vacances d’été que Nino Cliva, en stage professionnel, a mené une mission pour connaître les besoins en activités et modes de gardes de la petite enfance à l’adolescence sur le territoire du Thironnais. Il animait la réunion de présentation du diagnostic établi. Organisée par Laurent Miger, son vice-président délégué et adjoint au maire de Thiron-Gardais, elle réunissait Christophe Barral, vice-président à l’enfance et à la jeunesse de la communauté de communes Terres de Perche, Bruno Delangle, directeur de la com’com et divers membres des commissions spécialisées dans ce domaine.
Difficultés liées à la mobilité des jeunes
« Cette étude a été menée sur les dix communes de l’ancienne com’com du Perche Thironnais agrandie à la commune de Frazé. » a précisé Laurent Miger avant la présentation, PowerPoint à l’appui. Grâce à 26 % de réponses des familles, soit à propos de 323 enfants sur les 1112 concernés, l’étudiant a pu établir des difficultés liées à la mobilité des jeunes, qui résulte du peu de transports en communs. « Soixante-deux pour cent des répondants ont signalé le manque d’information sur les centres d’accueil et souhaitent une communication plus élargie, notamment par affichage et Internet. », a commenté Nino Cliva qui enchaînait sur la catégorie des moins de 3 ans. Sur trentedeux répondants, 69 % informaient qu’ils faisaient garder leur enfant en majorité par une assistante maternelle. Soixantehuit pour cent manifestaient leur mécontentement quant aux modes de gardes possibles dans leur secteur, principalement par manque de lieux de proximité et coordination avec leurs horaires de travail.
Création d’une crèche ou garderie ?
L’analyse du questionnaire montrait que c’est la création d’une crèche ou d’une garderie que souhaitaient les répondants, principalement sur la commune de Thiron-Gardais. Pour les 3 à 5 ans, l’analyse montrait que près de la moitié des répondants recourent à un mode de garde durant les temps périscolaires et extrascolaires. Sur le temps périscolaire, les questionnaires ont révélé que les familles étaient plutôt satisfaites des moyens de garde mis en oeuvre, la majorité étant en revanche mécontente sur le temps extrascolaire.
Au final, c’est un accueil de loisirs les mercredis durant les petites vacances que souhaitaient les répondants, mais 69 % d’entre eux précisaient qu’il n’utiliserait pas d’accueil de loisirs s’il était situé à La Loupe, même si un moyen de transport était mis en place.
Pour les 6 à 11 ans, l’insatisfaction se situe sur le temps extrascolaire, mais la perspective d’un moyen de garde sur La Loupe ne séduit que 20 % des familles. Pour les 11 à 17 ans, majoritairement scolarisés au collège, les 4/5èmes des répondants souhaiteraient pouvoir sortir davantage pour pratiquer divers loisirs, beaucoup aimeraient être mieux informés sur les activités d’arts plastiques, de basket et de danse moderne, par mail, surtout pour les petites vacances. Plus de la moitié serait prête à participer à des activités à La Loupe si un moyen de transport était proposé. Autant d’information que devra prendre en compte la communauté de communes Terres de Perche pour harmoniser les services proposés en la région de la Loupe et celle de Thiron-Gardais.