L'Action Républicaine

À 26 ans, il rouvre le resto de son village

Il a vécu toute son enfance à La Chapelle-du-Bois. Quand il a su que le restaurant du village était en vente, Kévin Richard, 26 ans, a sauté sur l’occasion. Il ouvrira dans la vingtaine du mois d’août.

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C’est un enfant du pays. Et il est bien décidé à faire vivre son village. A 26 ans, Kévin Richard va rouvrir d’ici quelques jours le restaurant traiteur du village, Le Poivre et sel, qu’il a rebaptisé L’Ardoise.

Refait à neuf

Après plusieurs mois de fermeture mais surtout, des semaines de gros travaux, le jeune homme annonce un grand changement. « On ne garde rien », annonce tout sourire le propriétai­re des fonds. « Je refais tout à neuf, chauffage, électricit­é, décoration, etc. Je change même le sens du bar. »

Dans les tons blanc, gris et noir, sobre, dans l’air du temps, le nouveau restaurant devrait rouvrir dans la vingtaine du mois d’août, quand les travaux seront achevés. Kévin a troqué sa toque et son tablier contre des affaires de chantier. Parce que le cuisinier n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour faire avancer le chantier.

« Depuis que je suis tout petit »

Ce restaurant, c’est sa toute première affaire, et il est hypermotiv­é. « J’ai fait mon apprentiss­age à l’auberge de la Cloche au Theil-sur-Huisne, même propriétai­re qu’ici à La Chapelle. Puis j’ai travaillé pendant six ans chez Gauthier traiteur, de Saint-Germain-dela-Coudre, en même temps que des extras. Quand j’ai appris que c’était en vente (N.D.L.R. : l’Ardoise), j’ai vu l’opportunit­é. Ce restaurant, je le connais depuis que je suis tout petit, j’en sais le potentiel. »

Au total, Kévin Richard disposera de 100 places assises. Il mettra aussi en place une terrasse extérieure. Et proposera des suggestion­s à l’ardoise… Non plus à la carte. « Ce sera le cas aussi pour la partie traiteur. Je veux pouvoir m’adapter à tous les budgets, à ce que veulent vraiment les clients. Il y aura un menu ouvrir à 12 euros comprenant entrée, plat, fromage, dessert et café, sans les vins et des suggestion­s de viandes à griller chaque jour. »

Pour son projet, le jeune homme a embauché Samuel Jourry, de Cherré, pour le service en salle. Lui, sera aux fourneaux chaque jour de la semaine. Avec l’envie non dissimulée d’ouvrir à l’avenir le week-end, avec une carte.

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À 26 ans, Kévin Richard, la tête bien vissée sur les épaules, accomplit son rêve : ouvrir son propre restaurant, et qui plus est, celui de son village d’enfance.

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