L'Action Républicaine

Une formation BAFA de trente places en 2024

Face à un manque d’animateurs qualifiés sur le territoire, une formation BAFA sera lancée à Nogent-le-Rotrou en 2024. Un dispositif ouvert à toute personne de 16 ans et plus. Trente places seront disponible­s.

- • Mathis LAUNAY

Le Pôle Enfance Jeunesse de Nogent-le-Rotrou souhaite organiser un stage Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) pour les jeunes du territoire en 2024. Les accueils de loisirs du territoire ont régulièrem­ent besoin de saisonnier­s pour assurer les temps d’animation des plus jeunes sur le temps des vacances scolaires. D’autre part, le Point informatio­n jeunesse est régulièrem­ent sollicité par des jeunes qui souhaitent s’inscrire à une formation Bafa, mais aucun stage n’existe sur le territoire de la communauté de communes (Cdc) du Perche.

Une première depuis 2012

« Il y a déjà eu une formation Bafa à Nogent-leRotrou, autour de 2012 », glisse Christine Malaganne, directrice du Pôle enfance jeunesse nogentais, mais il s’agit bien de la seule fois. Pour mettre en place cette formation, la communauté de communes s’est donc rapprochée d’un organisme de formation, le CEMEA (Centres d’entraîneme­nt aux méthodes d’éducation active), une associatio­n d’éducation populaire, complément­aire de l’enseigneme­nt public.

Cet organisme dispensera cette seconde édition à Nogent-le-Rotrou, au sein de l’école Paul-Langevin, du samedi 24 février au samedi 2 mars inclus. Un stage de huit jours en demi-pension, de 9 h à 19 h, assuré par deux formateurs des CEMEA et Yannis Guillaumé, responsabl­e du Point informatio­n jeunesse.

Un soutien financier pour dix stagiaires

Au total, trente personnes pourront donc participer à ce stage Bafa, dont dix résidant au sein de la Cdc qui seront accompagné­s par cette dernière, tant sur le financemen­t, que lors du deuxième stage, en août. D’une manière plus concrète, le coût de cette formation est de 420 euros par personne, mais ces dix stagiaires n’auront à débourser « que » 100 à 200 euros pour leur formation, en fonction de l’avis d’imposition du foyer fiscal.

Autre informatio­n, ces derniers n’auront à avancer aucun frais puisque la facture sera envoyée fin août, après le stage pratique de quatorze jours, réalisé au sein d’un centre d’accueil de loisirs de la communauté de communes, ce qui permettra à tous les stagiaires de payer leur formation grâce à leur salaire d’animateur stagiaire.

« Dans les vingt autres places, les personnes ne doivent pas impérative­ment habiter dans la Cdc », ajoute Yannis, mais ils n’auront pas le droit à cette aide.

Chaque personne inscrite devra impérative­ment avoir 16 ans révolu, lors du premier jour de stage, le 24 février.

Une troisième période de stage

Après un premier stage, en février, au sein de l’école PaulLangev­in, un second dans un des centres d’accueil de la Cdc pour les dix sélectionn­és, et ailleurs pour les autres, les trente stagiaires devront ensuite réaliser un stage de perfection­nement, de six jours, avec une spécialisa­tion. La Cdc n’a pas encore statué sur la spécialisa­tion qu’elle proposera, mais elle n’obligera pas les dix stagiaires aidés à poursuivre dans ce domaine. Ils pourront ainsi effectuer le dernier stage dans une autre structure s’ils le souhaitent.

« Le Bafa ouvre des portes, ça démontre, pour des jeunes en quête d’un travail ou d’une formation, qu’ils sont jeunes, dynamiques, avec un certain savoir-vivre. Sans oublier que le Bafa est valable toute la vie, pour des reconversi­ons, par exemple », assure Yannis.

Fin de candidatur­e le 18 janvier

Le dépôt de candidatur­e est possible jusqu’au 18 janvier, « avec un CV et une lettre de motivation ». Mais le Point informatio­n jeunesse tiendra avant ça une réunion d’informatio­n, le 11 janvier, à 18 h, au Pôle enfance jeunesse. « Les personnes ne pouvant pas se déplacer peuvent prendre contact avant cette date », indique Yannis. Qui ajoute : « il y aura des entretiens en visio pour les étudiants intéressés ne pouvant pas se déplacer ».

Pour l’heure, la Cdc ne sait pas encore si cette formation sera reconduite l’année suivante, mais l’édition de 2024 devrait déjà attirer pas mal de monde. « L’informatio­n a rapidement tourné grâce au bouche-à-oreille », confie le responsabl­e du Point informatio­n jeunesse. Quelques jeunes de l’espace jeune ont déjà indiqué qu’ils aimeraient participer à cette formation.

 ?? Mathis LAUNAY ?? Yannis Guillaumé, responsabl­e du Point Informatio­n Jeunesse au Pôle enfance jeunesse, et Nathalie Brunet, vice-présidente de la communauté de communes en charge de l’enfance et de la jeunesse.
Mathis LAUNAY Yannis Guillaumé, responsabl­e du Point Informatio­n Jeunesse au Pôle enfance jeunesse, et Nathalie Brunet, vice-présidente de la communauté de communes en charge de l’enfance et de la jeunesse.

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