L’album « Panini » du VSF basket fait un carton
C’est l’indispensable de cette fin d’année si vous êtes basketteur au VSF. Tous les licenciés s’arrachent les vignettes pour être le premier à remplir son album. Retour sur ce concept avec Stéphane Rossignol, le président.
« Hey t’as Ferdinand Launay en double ? » Pour vous Ferdinand n’est peut-être pas l’égal des plus grandes stars du basket, mais aux yeux des licenciés du VSF basket, c’est une des 303 précieuses vignettes à coller dans l’album « Panini » du club.
En 2020, le club fertois avait déjà lancé l’initiative... coupée dans son élan par le Covid. « On avait fait deux mois et puis nous n’avions pas pu aller plus loin », regrette Stéphane Rossignol.
Mais le président est - à l’image du meneur qui ne lâche pas les mollets de ses adversaires - un teigneux. Il s’accroche ! Alors pour cette fin d’année 2023, il a relancé le concept.
Les revendeurs presque en rupture
En juin dernier, Stéphane a fait chauffer son téléphone pour contacter son réseau de partenaires... « Ils ont tout de suite suivi. C’était déjà un succès grâce à eux. » Il a alors relancé une production de 300 albums et 1 500 pochettes de vignettes grâce à « L’Album du club », une entreprise spécialisée. Un investissement de 1 450 € pour le club local.
Une première distribution (un album plus une pochette de sept vignettes à chaque licencié) a eu lieu le 9 décembre dernier, lors d’un week-end de match. Et le succès fut immédiat. « On avait installé un point de vente à la buvette, on a dû écouler près de 700 pochettes... » Chez les revendeurs, les ventes aussi s’enchaînent (la pochette de sept vignettes est vendue 1 €) « A Joué Club, Frédéric Voisin a même dû limiter la vente à dix pochettes par client, car il se voyait manquer. » Que le commerçant se rassure, « je viens de recommander 1 500 pochettes, annonce Stéphane qui le concède, on ne s’attendait pas à un tel succès. Pas à ce point ! »
Créer du lien social entre les licenciés
Depuis la distribution des albums, les week-ends de match, il n’y a pas que le ballon qui se passe de mains en mains. Les vignettes aussi ! « On entend les jeunes qui s’appellent pour échanger des joueurs... C’est le but du jeu aussi. »
Car si ces échanges peuvent paraître anodins, il y a un but social derrière cet outil. « L’objectif est aussi de créer une cohésion au sein du club. Nous avons 276 licenciés, ils ne se connaissent pas tous. » Clairement, celui qui vous dépanne la vignette qui vous manque pour compléter un effectif, est véritablement considéré comme un ami ! « Se dire bonjour à la salle, échanger quelques mots... On veut arriver à cela, juste que les gens se connaissent. Et puis, s’ils se découvrent, des amitiés vont se créer, peut-être qu’ils viendront donner des coups de main à l’arbitrage, à la table de marque... »
Déjà un album rempli
Nul doute que pendant les vacances de Noël, les tractations vont encore être nombreuses pour compléter son album. Les plus petits se prêtent au jeu, mais les grands ne sont pas en reste. « D’ailleurs, c’est une grande qui a déjà complété le sien. » Une razzia lors du premier week-end de vente et l’album s’est rempli en un éclair. « Les cinq premiers seront récompensés », annonce le président. Pour les retardataires, rien n’est perdu, le buzzer n’a pas encore retenti !