L'Action Républicaine

« Un amour de crêpe » ouvre sur La Ferté-Bernard avant de se déployer sur la France entière

Fort de ses quinze ans d’expérience, le traiteur « Un amour de crêpe » débarque à La Ferté-Bernard... dans la zone des Ajeux. Un développem­ent régional, avant l’étape nationale.

- • Valentin MAUDUIT

Quelques Fertois ont déjà pu avoir un aperçu de leurs produits lors des voeux du maire, Didier Reveau, au mois de janvier. A en écouter certains, ils n’ont pas goûté qu’une crêpe ce soir-là... mais peut-être deux, trois, allez quatre.

On ne peut résister à ce produit breton quand il est fait avec amour. Et ça tombe bien, c’est LA valeur principale de Martin Perdreau, et ce pourquoi il a créé son entreprise « Un amour de crêpe ».

Une cuisine en direct sur le buffet

Nantais d’origine, il a imaginé cette aventure qui dure depuis une quinzaine d’années. Le jeune quadragéna­ire s’était installé en périphérie de Nantes, et ces derniers jours, il était à La Ferté-Bernard pour signer officielle­ment son terrain dans la zone des Ajeux. Un développem­ent de son entreprise pour rayonner sur le grand ouest et la région parisienne. « On avait de plus en plus de demandes d’événements dans le secteur. Donc au lieu de faire la route... En plus, c’est charmant comme tout. J’ai une tante qui a habité ici, je connais un petit peu. »

Le secteur d’activité de Martin est précis : l’événementi­el. « On transporte notre crêperie », s’amuse-t-il à dire. Donc pas de coin restaurati­on prévu dans les nouveaux locaux fertois ? « Non, c’est un autre métier, on ne sait pas faire. »

Martin aime emmener ses équipes en prestation avec, dans le camion, billig, râteau à crêpes et tous les produits frais pour proposer un buffet d’exception.

« Nous confection­nons fraîchemen­t devant nos invités nos crêpes et galettes. Nous voulons partager des moments d’émotion avec les gens. C’est pour cela que j’ai créé cette entreprise. »

Le crêpier du Hellfest

Pour son bon fonctionne­ment, il faut des salariés, et le dirigeant compte recruter. « Nous aurons une dizaine de personnes. Nous allons recruter, former, et faire grandir les gens. J’aime donner des opportunit­és aux jeunes de faire un métier sympa. Nous les formons en interne avec nos valeurs et nos techniques. »

Mariage, anniversai­re, séminaires, et même festival. Puisque vous pouvez retrouver « Un amour de crêpe » au bien connu Hellfest (festival de musique métal à Clisson, en Loire-Atlantique, ndlr).

« Nous y sommes depuis sept ans, et nous y serons cette année. C’est une organisati­on très intense et particuliè­re. Tous les ans, notre place est remise en jeu puisque ce sont les festivalie­rs qui notent notre cuisine. »

En plus des événements, « Un amour de crêpe », ce sont aussi des cours de cuisine. « Nous apprenons la technique pour faire de bonnes crêpes et galettes par groupes de six à huit personnes. C’est un moment assez privé. C’est un beau cadeau, ou cela peut aussi se faire en ‘team building’

» (renforceme­nt d’équipe, ndlr). Des cours qui ont lieu essentiell­ement les week-ends durant la partie creuse de l’année, soit en hiver.

Avec des produits locaux

Sur place, vous retrouvere­z aussi une petite épicerie fine « avec nos produits. On fait notre caramel maison, du vinaigre de cidre, notre chocolat, des chips de galettes... Mais aussi des produits locaux. On veut faire travailler les producteur­s sarthois, nous aimons les circuits courts ».

D’ailleurs, même pour l’aménagemen­t du terrain, des entreprise­s locales ont été choisies comme Fléchard TP, et le bâtiment sera un assemblage de six containers (160 m²), aménagés par l’entreprise Arum à Bessésur-Braye. Martin prévoit une ouverture pour la mi-avril.

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Samuel LOSSOUARN Un buffet made in « Un amour de crêpe »

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