L'Action Républicaine

« Une fermeture de classe serait dramatique »

Une classe est menacée de fermeture, à l’école Catherine-Paysan de Bonnétable. Pour la deuxième année consécutiv­e. Un dénouement que ne peut envisager le maire, Marie-Laure Plever, qui fera « tout pour sauver la classe ».

- • Carine ROBINAULT

« Une fermeture de classe, pour la deuxième année consécutiv­e, serait absolument dramatique pour Bonnétable. » Marie-Laure Plever n’a pas mâché ses mots, mercredi soir dernier, en fin de conseil municipal.

Et pour cause, pour la rentrée prochaine, l’école élémentair­e Catherine-Paysan est sous la menace d’une fermeture de classe, selon la carte scolaire. Lundi 19 février, la maire, mais aussi des élus et parents d’élèves se sont retrouvés devant la Préfecture du Mans, pour manifester leur mécontente­ment face à cette annonce.

« Nous ferons tout pour sauver notre classe »

« J’ai rencontré, avec la directrice de l’école, l’inspectric­e académique en début d’année, il nous manquait douze élèves pour la rentrée prochaine », livrait MarieLaure Plever, une fois l’ordre du jour du conseil épuisé. « A ce jour, la directrice a inscrit de nouveaux élèves, il nous en manque trois, et nous n’avons pas encore connaissan­ce de toutes les arrivées sur notre commune », assurait l’édile.

Qui avoue cependant : « Nous sommes toujours sur la sellette mais certaines classes ont déjà été sauvées. Nous restons positifs et ferons tout pour sauver notre classe. »

« Lourde de conséquenc­es »

Pour l’élue, une nouvelle fermeture serait « lourde de conséquenc­es, y compris pour le corps enseignant. Nous avons douze élèves en Ulis à l’école élémentair­e mais aussi des enfants avec des difficulté­s d’apprentiss­age. On sait tous que s’ils n’ont pas de bonnes bases en élémentair­e, l’échec au collège sera encore pire pour eux ».

Marie-Laure Plever, qui s’avoue « très touchée par ce sujet », a écrit « aux élus en haut-lieu, mais aussi au sous préfet et au préfet ».

Parce que selon elle, « il n’est pas possible qu’on nous ferme à nouveau une classe. En milieu rural, encore plus qu’ailleurs, nous avons besoin de classe avec des effectifs raisonnabl­es. Fermer à nouveau une classe, c’est surcharger les autres et par conséquent, nuire à la qualité de l’enseigneme­nt », fustige-t-elle.

« Qu’on nous laisse un sursis d’un an »

Et de marteler : « Je n’ose même pas imaginer cette fermeture de plus qui induirait de se retrouver à trois classes au lieu de quatre sur la maternelle­s. On va se battre, on se doit tous de nous battre, c’est un travail collectif de recommanda­tion pour des inscriptio­ns dans nos écoles. Qu’on nous laisse une chance, un sursis d’un an d’autant que des initiative­s sont prises prévues, avec la directrice. Tout le conseil municipal est à fond derrière les enseignant­s et parents d’élèves. »

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