42 ha de photovoltaïque, pas d’éoliennes
Mercredi 21 février, les élus de Bonnétable ont adopté à l’unanimité les propositions de leur maire, Marie-Laure Plever, dans le cadre de l’élaboration des ZAER (Zones d’accélération des énergies renouvelables) sur le territoire de la commune.
Si Bonnétable n’est « pas concernée par les projets éoliens »,
les élus ont approuvé les 42,8 hectares de parcelles concernées par des projets agrivoltaïques et de panneaux photovoltaïques.
Sept projets au total
« Nous avons organisé trois réunions de commission, une réunion en visio avec la Préfecture, pour travailler le projet, sans compter la réunion publique du 15 janvier, à la salle Mélusine », introduisait Guillaume Mautin, adjoint en charge de l’urbanisme et du suivi des ordures ménagères.
Avant de dérouler les sept projets, du moins, les sept parcelles retenues pour d’éventuels projets. « Il y a une parcelle Chemin du Thym, derrière le cimetière d’Aulaines en gros. Un autre à l’ancienne décharge, route de SaintCélerin, qui jouxte un autre projet, le long de la voie de chemin de fer, sur les bâtiments et le sol de l’ancienne scierie. »
Un projet agrivoltaïque est également envisagé par un porteur de projet, route de Courcemont sur un peu plus de 8 hectares avec « des parcelles situées après la zone artisanale des Charmes, l’une sur droite, et deux sur gauche », précise l’adjoint.
Bonnétable/Rouperroux : plus de 17 ha
Qui mentionne aussi une possibilité de panneaux photovoltaïques sur un terrain situé rue de Rosay, et acquis par la municipalité en début de mandat. Un projet porté par un agriculteur se dégage à la limite des deux communes de Bonnétable et Rouperroux-le-Coquet, qui serait créé sur plus de 17 hectares. Enfin, les Vergers d’Aulaines envisagent eux-aussi d’installer des panneaux, au lieu-dit Le Gran Houx. « Un projet situé au-dessus de Bonnétable pour lequel des études sont en cours », indique Guillaume Mautin.
A noter que pour les propriétaires qui ne se seraient pas encore manifesté, la mise en place de projets photovoltaïques est toujours possible, comme le questionnait Thierry Bottras, élu de l’opposition.
« Mais ce sera forcément plus long. Là, toutes ces parcelles seront notées auprès de la Préfecture et validées par l’intercommunalité pour vérifier qu’elles sont fidèles aux orientations du schéma de cohérence territoriale. Si une nouvelle personne se présente, elle devra faire toute la procédure alors que pour les terrains précités, ça ira plus vite », notait Marie-Laure Plever.
Qui spécifie : « de futurs projets ne seront pas bloqués. Mais ces ZAER, ça facilite ceux déjà engagés ».