Le retour du printemps signe l’ouverture de la pêche
Les taquineurs de truites ont rendez-vous, pour l’ouverture de la pêche, sur les rivières du territoire, dès le 9 mars.
Comme l’hirondelle, la truite annonce le printemps. Le deuxième samedi de mars marque traditionnellement l’ouverture de la saison de pêche, avec l’autorisation d’attraper le poisson-roi de nos rivières, à la chair délicate et appréciée des gourmets.
Cette année, cette ouverture tombe donc le samedi 9 mars. Dans des conditions météorologiques appréciables, après la pluie fréquente de ces dernières semaines. Les premiers pêcheurs devraient bénéficier de temps sec, voire de quelques rayons de soleil !
Pour ne pas subir l’affluence de l’ouverture, gagnez du temps en faisant l’acquisition de votre carte de pêche le plus vite possible. Une série de revendeurs, en grandes surfaces (Leclerc, Intermarché, Cash Express), en magasins (Dupli’k et Gamm Vert), au restaurant le Saint Pierre, à Coudray-au-Perche, à l’office de tourisme et à la fédération de pêche d’Eure-et-Loir à Saint-Jean-Pierre-Fixte .
Un retour à la normale
À La Nogentaise, l’association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA), on constate « un retour à la normale du niveau et du débit des rivières de 1re catégorie ». L’empoissonnement ne devrait pas être entravé par des courants inhabituels. L’association indique que « les déversements en truites seront effectués juste avant l’ouverture, dans la Berthe, sur le parcours n°4, de SaintSerge au pont de Trizay ; dans la Rhône, sur le parcours n°2, du lieu-dit Boizard à l’aval de Souancé-au-Perche et, enfin, dans la Cloche, sur le parcours n°9, mairie d’Arcisses ».
Une grosse pression
En revanche, pas de lâcher dans l’Huisne, « sinon les truites fileraient directement au Mans », avertit Damien Papillon, le président de La Nogentaise.
L’empoissonnement, contesté par des défenseurs du bienêtre animal, est une nécessité, assure l’association agréée, « en cette période d’ouverture, en raison de la pression ».
Néanmoins, La Nogentaise privilégie le renouvellement naturel du cheptel. « Notre volonté, c’est de faire plaisir aux pêcheurs, tout en menant des actions qui vont nous permettre de ne vivre, à terme, que de notre cheptel, afin que celui-ci se renouvelle naturellement », explique Damien Papillon.
C’est tout un pan de l’activité de l’association : la préservation des milieux aquatiques. Ainsi, l’an passé, sept radiers, les lieux de ponte pour les truites ont été restaurés, sur la Cloche. « Ça consiste à remettre des cailloux dans la rivière, selon une disposition bien précise, pour que les truites viennent faire la fraie. Elles poussent des cailloux et elles peuvent pondre leurs oeufs », déroule le président de La Nogentaise. Qui se réjouit : « Sur les sept radiers, il y avait six belles frayères à truites constatées. »
La protection du milieu
Les travaux constituent une part importante de l’activité de La Nogentaise, chargée, en tant qu’AAPPMA, de la protection du milieu aquatique et qui gère 45 km de rivière autour de Nogentle-Rotrou. « Nous avons tout un programme d’actions sur les rivières, qui vont se mettre en place dès 2024 », annoncet-on à l’association. Notamment dans le cadre du contrat territorial de l’Huisne, signé avec la fédération nationale de la pêche et la communauté de communes du Perche.
Un travail formidable
Ce sont des bénévoles qui assurent ces travaux, compliqués cette année par les conditions météorologiques de l’automne et de l’hiver. « Ils font un travail formidable dans des conditions difficiles. On a par exemple sorti dix gros frênes de rivière », veut mettre en avant Damien Papillon. Avis aux amateurs de la nature, les besoins en bénévoles sont réels !